"à une époque où les parents pouvaient faire interner et lobotomiser, chapelets en main-prières aux lèvres, le fruit de leurs entrailles si celui-ci s’avérait ‘inverti’ (autant dire pourri), intolérable souillure sur leurs sacro-saintes réputations"
« La garantie de se prendre un vent d’humanisme, une dose d’universel et de complexité dans la face, autant de valeurs de plus en plus boudées par l’époque, simplificatrice et belliqueuse jusqu’au grotesque »
« Oubliant que les Pyrénées ne sont pas seulement le nom d’une rue parisienne qui voit pousser les tentes Quechua aussi vite que des champignons, mais aussi celui d’une chaîne de montagnes magnifiques. D’un ailleurs devenu pour lui désormais inatteignable. Impensable ». « Bleu nuit », second roman de Dima Abdallah, après le très remarqué ‘Mauvaises Herbes’ en 2020
"Les trois temps se confondent avec cette éternité enviée qui permet toutes les fantaisies mais dont seules jouissent les divinités, rendant les destins des personnages humains vivant sur ce morceau de terre de l’océan Indien aussi minuscules, anecdotiques, que bouleversants"
" Bêtes et statuettes s’agglutinaient pour témoigner du vaste mystère du monde dans lequel Sheela avait été soudainement précipitée. Elles se confrontaient sur des champs de bataille invisibles. Elles apprenaient à s’apprivoiser sous le regard d’un enfant"
« La grandeur des idées versus les démons du quotidien, la panique, l'impuissance d’une femme devant un bras masculin, ivre de lui-même, qui prend son élan »