Le blog de Frédéric PIC

Dès le moyen âge en France et même chez les plus démunis était maintenue chez tous « la part du pauvre » : une écuelle en attente de qui, à tout hasard, pouvait frapper à l'huis et demander à se restaurer. Il semble qu'aujourd'hui les pays riches rechignent à maintenir cette marque de solidarité, par une loi votée qui plus est à l'approche de Noël : tu parles d'un cadeau !

Un président sans majorité et donc sans programme validé, ne nous étonnons pas de barboter depuis un an et demi dans une bouillie de démocratie. Sauf à vouloir durer pour durer, le président n'a qu'un choix responsable, la dissolution et le retour au seul sondage qui vaille, celui des urnes.

Si j'en crois le discours ambiant, une guerre aurait donc été déclenchée le 7 octobre par une horde de terroristes venus d'on ne sait où pour massacrer de paisibles civils d'un état, Israël, n'ayant pour boussole que de vivre en paix avec ses voisins. Vraiment ?

Où il se confirme que l'amitié est parfois pesante (surtout si elle est envahissante)

Au riche palmarès des phrases creuses d'E.Macron, la pire (s'il en est une) est à mon sens celle où il appelait de ses vœux que tous les petits français veuillent devenir milliardaires. Quant on sait leur pouvoir de nuisance, ne serait-ce qu'au plan écologique mais pas que ... Et voilà qu'ils prétendraient aujourd'hui s'enticher d'intelligence ?

Rien entre Israël et les palestiniens n'évoque ce chant d'amour nostalgique qu'interprétait si bien REGGIANI en 68. Un an seulement après la guerre des six jours marquant le début de 56 années d'occupation de la Cisjordanie et de Jérusalem-est, avec l'installation d'environ 700 000 colons. Il suffirait, il suffirait, facile à dire. Et pourtant ...

Où comment un pouvoir pervers nous contraint entre une interdiction et une quasi obligation à manifester

Où l'on s'aperçoit que le Bien et le Mal, c'est facile à piger

À l'exception de quelques voix, les exactions commises par le Hamas ont suscité dans l'essentiel des médias et de la classe politique un soutien quasi unanime et inconditionnel à l'état d'Israël, qui n'est pas sans poser question. Peu à peu toutefois se craquèle la gangue de cette doxa bien pensante. Mais au dela du débat, que faire – et le peut-on encore ?

Il y a deux ans jour pour jour O.VERAN, faisant preuve de la lucidité hors norme qu'on lui connait, annonçait une première en France (peut-être dans le monde?) qu'il convient de commémorer.  Rendons-lui donc ici - et à ses dons de visionnaire injustement méconnus - un hommage bien mérité.