Mon billet propose non pas de disserter sur l’acception de la formule 'Liberté d'expression' mais plutôt de s’interroger sur les conditions sine qua none qui rendent possible cette liberté, conditions nécessaires que je désigne par les termes d’égalité d’expression. Cette égalité étant elle-même dépendantes de deux tenants : la compétence d’expression et l’opportunité d’expression.
Ce billet propose une réflexion sur les motifs derrière le rejet de théories qui décrivent les discriminations subies par les individus au croisement du genre et de l'assignation raciale - ou derrière la volonté des politiques à demeurer dans l’ignorance. Une analyse par le moyen des théories linguistiques suggère que ce refus de nommer offre la licence de ne pas voir.
Ce billet rapproche plusieurs événements de l’actualité récente, puisqu’ils se sont déroulés lors des deux dernières semaines – un rapprochement qui éclaire les différents regards sur la visibilisation des femmes et de leur corps dans la société française.
Avertissement : Ce texte contient des points médians.
Voici une fable dont le personnage principal risque véritablement d’étouffer d’indifférence. Quand le sort des uns est inextricablement lié à celui des autres, les individus sont poussés à faire des choix inattendus…
Si depuis les deux dernières semaines, les radios et les chaines de télévision ont multiplié les débats sous le titre interrogatif « Faut-il déboulonner les statues liées au racisme ? », l’allocution du Président du 14 juin dernier n’a laissé aucun doute.
Ce billet présente la notion sous deux angles : le premier tente de comprendre ce qui la rend propice à déclencher les foudres tout en restant si difficile à saisir. Le second rappelle l’expérience fascinante menée par une institutrice américaine, Jane Elliott, en 1968, au lendemain de l’assassinat de Martin Luther King, plus connue sous le nom de « Yeux bleus, yeux marrons ».
Depuis trois semaines, des controverses médiatiques se sont cristallisées autour de quelques mots (dont le « massacrer » de Camélia Jordana). Cette actualité serait une aubaine pour le/la linguiste si ces polémiques n’avaient été prétextes à ne pas aborder des problématiques plus complexes (atteintes aux droits et libertés, violences policières, légitimité de la désobéissance civile).
Le virus aspirerait tout autre sujet d’information, nuisant à la diversité qui enrichissait jadis les médias. Cette diversité existait-elle ? Et a-t-elle disparu ? Ce billet médite ainsi sur le dernier discours d’Édouard Philippe et la pratique qui consiste à jeter l’opprobre sur les prises de paroles inédites qu’on trouve dans les médias sociaux et le journalisme participatif.