Au soir du 19 décembre 2023 et du sordide vote de l'assemblée nationale sur le thème de l'immigration.
Désormais on sait avec certitude. Le gros de ceux qui nous gouvernent ou nous représentent consacrent plus de temps à leur carrière personnelle en flattant les bas instincts de leur électorat qu'aux questions fondamentales du pays.
La foule rechigne. Les corps intermédiaires refusent de se compromettre. Les partis dits de gouvernement jouent court terme autour de la carrière individuelle de leurs leaders respectifs. La plupart des médias grand public, serviles mais aussi étrangement d'autres plus rebelles, ne traitent pas de l'essentiel : Macron est un chef de rezzou qui pille le pays.
Santé, sécurité, fiscalité, agriculture, désagrégation du droit, désindustrialisation, justice, Europe.
Le verrouillage continue avant la poursuite de l'inéluctable virage autoritaire
On voit ici en quoi ni le conflit Ukrainien, ni le réchauffement climatique ne sont cause de nos régressions.
L'affaire UBER révélée si tardivement confirme les compromissions
La famille Le Pen ayant déçu, Zemour est reçu par le Gotha de la caste du 1%. L'essentiel du personnel politique ne parle que xénophobie, réduction de l'état social et raidissement autoritaire. Ensemble ils agitent les peurs et instincts les plus archaïques d'une population inquiète.
Nous sommes dans le schéma de ce qui advint outre Rhin et ailleurs en Europe.
Le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (Didier Migaud) s'inquiéterait du peu d'empressement des gens du pouvoir à lutter contre la corruption.
Naïf ou complaisant ?
C'est dans l'essence même de la caste au pouvoir qu'il faut aller voir.
La paupérisation, la dispersion de l'opinion publique faute de projet unificateur, l'absence fiable d'un pouvoir honnête laissent mal augurer de l'avenir. Certains parlent inconsidérément de dictature. Même s'ils ont raison d'être circonspects, ils usent leur énergie dans des combats stériles. Trop peu s'inspirent des politiques menées après 29 et après guerre.
Qui est coupable du baffé qui accumule les causes et tend la joue en voulant flatter la foule ou du "baffeur" inconséquent ?
Quid des réaction du gros du personnel politique remis en cause par la sanction sauvage infligée à son primus inter pares ?
Pas de réponse ici, juste des remarques.
Les plus humbles fournissent les "élitocentrés" les plus ardents et les plus conservateurs. Il en résulte ainsi une succession de faux semblants en matière de démocratisation de l'enseignement à tous les niveaux. Car qui ne souhaiterait pas pour ses rejetons ce qui l'a fait accéder lui même à la caste intellectuelle dominante.
Rappel de la responsabilité personnelle de Jupiter dans le démantèlement des moyens de santé publique en France via les politiques budgétaires et financières.