J’ai hésité un moment avant d’écrire ce billet, qui se nourrit d’un certain nombre de commentaires qui m’ont été faits sur le précédent critiquant la responsabilité d’un « nous » culpabilisant tout un chacun avec pour l’instant la poursuite de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et de la destruction de la biodiversité. Continuons le débat pourvu qu'il soit argumenté.
Battre sa coulpe en accusant «l'homme» d'être responsable de la crise environnementale où nous continuons à nous enfoncer, c'est recourir à une mauvaise abstraction qui met sur le même plan le milliardaire et le chômeur et empêche de voir les rapports de force et les luttes d'intérêts qui expliquent l'inefficacité des politiques environnementales.
Je me permets de republier ce texte qui n'a suscité aucun commentaire en espérant cette fois-ci avoir quelques réactions à son sujet. Il me semble que les problèmes qu'il aborde restent hélas d'actualité et méritent un large débat.
Que faire pour arrêter le progrès scientifique? Rien de plus que de continuer sur la voie que nous ouvre la LPR et qu'organise l'Agence Nationale de la Recherche (ANR)
Des séries comme baron Noir ou Borgen sont louées pour leur réalisme et leur description des joutes politiques dans les sociétés démocratiques. Bien au contraire, elles participent à consolider le mouvement de désaffection d'électeurs en nombre croissant d'un jeu politique qui leur paraît de plus en plus hors-sol.
En explicitant sa philosophie de la vie, partagée par le gouvernement, Geoffroy Roux de Bézieux dessine en creux et sans le savoir le chemin à suivre pour avoir une vie digne et enrichissante.
En refusant de taxer les dividendes comme le proposait la Convention citoyenne, Emmanuel Macron montre qu'il reste bien le président des riches et qu'il ne tient aucun compte du vote écologiste aux municipales.
La crise sanitaire et la crise économique qui la suit révèlent la nécessité d'une sortie du capitalisme si on ne souhaite pas revivre des crises encore plus graves. Mais c'est évidemment plus facile à dire qu'à faire.
La nomination de Jean Tirole et de Christian Gollier à la Commission d'experts dans grands défis économiques n'est pas de nature à laisser penser que nous allons changer de trajectoire. La croyance dans le marché parfait reste la boussole de ces « experts ».