La crise actuelle peut-elle se résoudre avec une transition vers un mode de fonctionnement meilleur ou par une rupture ? La première option tend à parier sur la technologie salvatrice quand la seconde met la politique et ses contraintes au premier plan.
A trop vouloir faire le buzz, Fabien Roussel ne fait que rendre plus urgent le besoin d'une politique qui s'appuie sur des orientations discutées en profondeur, plutôt que sur des petites phrases qui servent davantage la droite que son camp.
Dans la première partie de ce texte j’ai traité des apories que créait l’approche des économistes académiques dans leur unanimité affirmée de leur traitement du réchauffement climatique. Je voudrais ici proposer une tout autre analyse tant de ses causes que des orientations qui permettraient de réellement s’écarter de l’impasse où nous entrainent leurs propositions.
Comme annoncé dans le billet précédent, je publie ici le premier texte délaissé par l'OFCE pour que le lecteur puisse juger de sa pertinence. L'introduction date évidemment mais elle me semble hélas toujours d'actualité si on en juge par l'été que nous sommes en train de vivre.
L’éditorial du Monde des dimanche 24 et lundi 25 juillet 2022 est riche d’enseignements. Ce texte vante l’avancée de « la culture du compromis si étrangère à notre pays ». Un compromis qui ressemble davantage à une compromission entre les droites qu'à une « culture » nécessaire à la démocratie.
Le « pouvoir d'achat », entendu comme la capacité à disposer d'un revenu permettant le maintien d'un certain niveau de vie, semble une évidence qui doit pourtant être remise en question.
Un candidat sans programme n'est pas sérieux et un programme qui n'a aucune chance d'être appliqué ne l'est guère plus. Ne demandons-nous pas trop aux programmes ? Entre sérieux nécessaire et obstacle à l'union, que penser des programmes ?