Nous vivons bien une déchéance institutionnelle qui vise a supprimer les principes fondateurs de l’Etat de droit moderne à l’instar de pays comme la Pologne ou la Hongrie. Dans l'hexagone, la première préoccupation est de contourner l’autorité judiciaire. Ce n’est visiblement pas la lutte contre le terrorisme qui est privilégiée mais un autre programme qui est mis en oeuvre.
Tant va la démocratie à l’eau qu’à la fin elle se casse. A la sortie du premier tour des élections départementales, le petit matin brun devient une habitude en Languedoc Roussillon et particulièrement dans l’Hérault, département sinistré par une crise économique, sociale et culturelle qui a atteint plusieurs générations d’habitants et se poursuit depuis plusieurs années. Département dont il faut bien acter une pratique politique désastreuse qui petit à petit mine la sphère publique et précipite les zones péri-urbaines et rurales dans un désespoir. Situation dont est comptable toute une génération d’élus et leur clientèle et qui va s’accentuer avec une reforme territoriale irréfléchie qui sonne le glas de toute velléité d’aménagement du territoire.
A l’issue de la deuxième guerre mondiale est apparue une notion essentielle, celle du crime contre l’humanité. La communauté internationale a mis au premier rang dans l’ordre international la figure de l’humain en décrivant et caractérisant juridiquement, certes avec difficultés, le crime contre l’humanité.
Nous, militants du quotidien, souhaitons tous nos vœux 2015 pour une autre militance.Nous faisons le constat lucide et sans aucune amertume que le parti politique conçu comme une armée de militants, la base, qui suit le chef n’est plus à la hauteur de la crise sociale, écologique et démocratique que nous traversons.
Des écueils minent la gauche: l’émiettement, la verticalité, l’abstention.Bien sûr, certains diront qu’ils sont « la vrai gauche» vis à vis de la gauche gouvernementale, les uns et les autres se renvoyant l’authenticité et la pertinence de l’engagement, des méthodes et des politiques.