À Sète, le musée Paul Valéry met « en regard » deux expositions monographiques dont l’une est consacrée à Nazanin Pouyandeh. Réunissant une quarantaine de peintures réparties en trois espaces thématiques, l’exposition propose une traversée dans l’œuvre de l'artiste d’origine iranienne et témoigne de son intense plaisir de peindre.
Un ancien cancre et une ex première de la classe décident, une fois devenus parents d’élèves, de faire un spectacle sur l’école publique et son avenir. Entre théâtre documentaire et autofiction, Jana Klein et Stéphane Schoukroun mettent en scène « Notre école (tragi-comédie) » qui, si elle rend hommage aux enseignants, alerte aussi sur l’urgence.
Le musée du Louvre interrogeait il y a quelques jours encore l’omniprésence des fous dans l’art et la culture occidentale à travers une exposition inédite et foisonnante réunissant trois cents œuvres du Moyen Âge aux romantiques. Capable du pire comme du meilleur, le fou est tour à tour celui qui divertit, met en garde, dénonce, inverse les valeurs.
Dans un futur indéfini mais qui vient après la catastrophe, ceux qui restent, sobres et décroissants par nécessité vitale, rêvent cependant toujours d’abondance. « Cornucopia », second opus « d’autres mondes possibles », évolue dans un décor où se confondent agora et arène, où la société, héritière de croyances et coutumes, oscille entre libertés et contraintes.
À Anvers, le FOMU présente une rétrospective d’envergure de la photographe américaine à travers deux expositions permettant de couvrir cinquante ans de carrière. À « Early works » qui rend compte de ses débuts répond « Anti-fashion » qui illustre sa fascination pour la mode, dressant une critique féroce du milieu en remettant en question les canons de beauté établis.
Le Kunstmuseum de Bâle consacre à la plus anglaise des artistes portugaises une exposition monographique intitulée « Jeux de pouvoir » qui rassemble plus d’une centaine de peintures et de pastels pour mieux révéler une œuvre singulière et puissante, critique féroce des relations hommes-femmes et du salazarisme.
Grand récit choral admirablement mis en scène par Caroline Guiela Nguyen, « Lacrima » relate une histoire de violence structurelle et privée autour de la confection d’une robe de mariée royale. La pièce tisse plusieurs récits qui, de Paris à Mumbai en passant par Alençon, racontent le quotidien exceptionnel de petites mains au savoir-faire unique, ouvriers et ouvrières de l’ombre.
À Lausanne, le mudac consacre une exposition au mouvement prepper. « We will survive » propose une exploration critique du mouvement qui inclut notamment la sous-culture survivaliste, et se prépare activement à survivre à la fin du monde tel que nous le connaissons. L’exposition met l’accent sur le rôle du design dans les mesures de survie.
Art de la représentation servant à raconter des histoires, à transmettre des idées, à rassembler des gens, le théâtre parce qu'il est dans l'immédiateté, nous fait nous sentir vivant. Voici dix pièces qui ont marqué mon année 2024, un classement forcément subjectif qui, de Caroline Guiela Nguyen à Pascal Rambert, de l'Arsenic au Théâtre national de Bretagne, font grandir.
Trente ans après la rétrospective du Grand Palais, le musée d’Orsay propose une relecture de l’œuvre de Gustave Caillebotte par le biais de son intérêt pour les figures masculines. L’exposition explore, à travers le regard de l’artiste, le patriarcat, les classes sociales et les nus masculins dans le dernier quart du XIXème siècle.