Le blog de isabelle clere escouteloup

La Princesse apprend : report de l'âge légal de départ à la retraite, pourquoi les prestations sociales ou un jet de soupe sur une œuvre. Elle constate qu'un ingénieur en informatique robotique est conscient de ne pas travailler pour l'intérêt général et que le fait que la vidéosurveillance serve à punir devient plus important que le respect des Libertés. Des super-héros traversent l'histoire.

La Princesse découvre quelques faces cachées d'un pays dit développé : épuisement professionnel, pénibilité du travail des pompiers, féminicide, handicapées physiques et psychiques rejetées par les valides, végétarisme non reconnu comme une normalité, désespoir des défenseurs de l'environnement (jet de soupe dans un musée), Première ministre fière de travailler à accentuer la sécession des riches.

Les sapeurs-pompiers retrouvent leurs collègues Belges et tentent d'expliquer au public les conséquences du projet de réforme des retraites mais ils sont interrompus et découvrent un métier caché, celui de travailleur des données pour les modèles d'intelligence artificielle.

Le Panda géant questionne la marchandisation du vivant, la surveillance pour contrôler l'autre, les maladies psychiques induites. Une analogie mène aux enfants empêchés de vivre le mode de vie familial et traditionnel. La peur est partout, étouffe la pensée critique et finit par mener à l'ignorance. Enfin, l'éducation-propagande chinoise crée la peur de désobéir. L'E.S.S. traverse cette histoire.

La Princesse écoute. Si la peur devient phobie et qu'au lieu d'être analysée pour être soignée et prise en compte à sa juste valeur elle amène à des décisions réduisant les libertés fondamentales, la civilisation risque l'autodestruction. Il est question d'araignée, de vidéosurveillance, d'identité numérique et de déchets.

Utilisation de l'expression « tout le monde » qui a été récupérée pour tenter de jeter l'opprobre sur l'opposition, la Nupes, lors de sa participation à la manifestation contre les violences étatiques organisée par le Comité Vérité et Justice pour Adama. La colère s'exprime dans la rue, la liberté de circuler est entravée pour des situations de handicaps. La Technopolice vit en toile de fond.

Les Adamantes rencontrent des manifestant.e.s. La retraite consistant à vivre différemment mais dans le même environnement que les actifs, les revendications s'avèrent diverses. Tout est lié : le travail finance les pensions, les conditions de travail des enfants des retraité.e.s peuvent inclure des discriminations liées au genre, la Technopolice est sur la voie publique etc.

Une princesse, vendeuse de diamants, arrive au royaume des Soupolés sous emprise de la Technopolice. Elle découvre un peuple en colère victime de mauvaises conditions de travail, sous surveillance même au travail, n'arrivant pas à sortir du patriarcat, devant obéir aux désirs destructeurs de la classe dirigeante.

Les fêtes de fin d'année sont l'occasion de se regrouper en famille et de discuter : fonds de pension, Doctolib, Technopolice, relation amoureuse, ChatGpt fabricant d'histoires. Et de poser une question: des élu.e.s choisissant de communiquer sur Instagram peuvent-ils / peuvent-elles être présidentiables? Quid de la lutte contre le capitalisme de surveillance?