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La gauche à 30% est écrasée par une extrême droite à 40% ! Bien sur la division a compté. Le plus grave n’est cependant pas la division de la gauche, mais la division de la classe ouvrière. Le plus grave est que la gauche a laissé attaquer, sans réellement réagir, la fraction immigrée de la classe ouvrière et a laissé ainsi l’extrême droite diviser les travailleurs.
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La campagne a donné quelques éclairages. Voter d’abord pour ne pas perdre un droit démocratique au moment où les régimes autoritaires ou illibéraux s’installent partout et que leurs tenants contestent les résultats des élections. Voter aussi pour conforter l’Europe, tentative de dépasser les antagonismes nationaux. Voter, mais pour qui ? Parmi les principales listes candidates.
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Kanaky, Mayotte, Ukraine, Crimée, Donbass, Palestine, Israël, Taïwan, … ce droit des peuples à disposer d’eux-mêmes se décline de façons très différentes en cette année 2024. Ainsi dans l’interview qu’il a donné à Pauline Theveniaud du Parisien dans l’avion de retour de Nouméa et publié le dimanche 26 mai, Emmanuel Macron croit piéger la gauche sur cette question.
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La visite en France de Xi Jin Ping, dirigeant du 2ème pays le plus peuplé et de la 2ème économie du monde, amène à préciser les positions des révolutionnaires, en particulier lorsqu’ils se veulent « maoïstes », à l’égard de la Chine et de son dirigeant actuel Xi en tant que leader du plus grand parti qui se veut communiste.
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La revue Grand Continent publie un livre collectif « Portrait d’un monde cassé, L’Europe dans l’année des grandes élections » sous la direction de Giuliano Da Empoli, auteur de « Le mage du Kremlin ». À travers les différentes contributions, ce qui ressort, quoique de façon non explicite parfois, c’est la tentative de déterminer les forces sociales en mesure de reconstruire ce monde cassé.
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Pourquoi s’intéresser aux élections européennes alors que deux guerres ébranlent le continent européen ? L’invasion russe de l’Ukraine est au centre de l’Europe. En Palestine une des dernières guerres de colonisation dans le monde affecte les populations arabes qui constituent une fraction importante de la classe ouvrière en Europe et en France.
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Chaque jour les dirigeants israéliens nous prouvent qu’il leur est impossible d’éradiquer le Hamas sans commettre un génocide contre le peuple palestinien. 32 000 morts déjà. L’état terroriste religieux israélien c’est l’OAS soutenu par les évangélistes et l’armée américaine et doté de l’arme nucléaire.
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Un militant de gauche m’a conseillé le livre de Michel Collon « Ukraine, la guerre des images », avec pour but de « rétablir la vérité sur la guerre d’Ukraine ». L’introduction commence par le fait que Metro aurait utilisé une photo d’une date précédente pour illustrer l’invasion de l’Ukraine par Poutine en 2022. D’emblée le doute est donc permis : cette invasion a-t-elle vraiment eu lieu ?
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« Le soutien inconditionnel » des dirigeants occidentaux à l’État d’Israël donne ce résultat : « Une honte pour la civilisation » comme dit le grand pays du Sud, la Chine. Les crimes, assumés, annoncés, réalisés par les dirigeants israéliens délégitimisent, si elle l’a jamais été, l’existence même de l’état d’Israël.
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Netanyahou et Poutine sont tous deux des anti communistes farouches. Représentants de clans capitalistes corrompus, mobilisant les religions et les religieux, commanditant des assassinats comme celui de Navalny, dirigeants de guerres d’agressions, criminels de guerre, on comprend qu’ils soient anti communistes car le communisme peut être une aide pour les résistances de Palestine et d’Ukraine.