Le blog de jean amy

Grève hier sur le service public de la radio. Aucun écho ce matin sur France Culture.

Édifiante, l'écoute, non pas de BFM ou de TF1, mais du "service public" à l'occasion de l'acte 11 des gilets jaunes. Incompétence ? À ce point, ce serait gravissime. Censure ou autocensure ? On peut compter sur les concernés pour protester de leur totale liberté éditoriale ; et pourtant...

En imposant un débat verrouillé, l'intention de Macron est à nouveau de recourir à l'argument qui lui avait si bien réussi lors de la présidentielle : moi ou le FN. Analyse.

Pourquoi (et pour quoi) voter ?

L'Union Européenne est en perte de vitesse : le premier symptôme en est le désintérêt des électeurs de tous pays pour l'élection des députés au Parlement de Strasbourg laquelle provoque les taux d'abstention les plus élevés de notre système démocratique. Ce qui montre au mieux l'indifférence, au pire la méfiance grandissante de la population pour ces institutions.

Après les faits (sa démission et son interview) et leur(s) interprétation(s), la question importante est : que faire de Nicolas Hulot ? Car sa popularité ne faiblit pas et il ne va certainement pas quitter le champ politique. Que risque le prochain qui l'accueillera ?

La phrase aussi stupide que provocante de Macron sur les "Gaulois réfractaires aux réformes" en a masqué une autre aussi révélatrice que glaçante et destinée à ceux dont il est l'obligé.

La rédaction de France Culture a réagi au post ci dessous dont le chapeau était : "Par deux fois en huit jours, la censure se montre à l'oeuvre sur France Culture. Et dans chaque cas, ce sont des informations gênantes pour les forces de l'ordre qui sont escamotées." Voici in extenso l'échange de mails qui s'en est suivi.

Les cheminots viennent de lancer une lutte qui est un quitte ou double non seulement pour eux mais pour tous les services publics. Nous somme devant un choix de société. A chacun de prendre ses responsabilités.

Macron semble se faire une spécialité des annonces de réformes totalement bidon destinées à camoufler l'essentiel qui se fait, lui, en catimini. A ce jeu, il semble surpasser Sarkozy et sa technique de la "cible mouvante". Avec le même succès et pour le même avenir? Un premier exemple avec la réforme du système scolaire.