Dans la situation actuelle qui devient préoccupante, il faut bien établir chaque fait dans sa vérité, tout en visant pas donner une conclusion unique.
L’exactitude doit être celle du kaléidoscope qui rend compte de la multiplicité des éclats, des échos des fake news qui doivent être exposées dans leur complexité.
Petite pochade à propos des idées qui réapparaissent de dénommer parent 1 ou 2, ce qui rappelle l'idée de parent A ou B d'il y a 6 -7 ans.
Rappel, ceci est une pochade - comme d'autres disaient ceci n'est pas une pipe
On connaît la phrase de Marx comparant le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte au Brumaire de Napoléon : « tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ».
Ne risque-t-on pas de se draper dans les habits trop larges des postures à l’antique ?
Nouvel avis de tempête sur la Révolution ? La tempête Lorànt, d’une magnitude de 5,90 euros, balaie en ce moment notre petit océan national, où se déroulent nos ordinaires batailles historiographiques entre gens de bonne compagnie.Il n’est pas sûr qu’il mérite ni une telle attention, ni l’excès d’indignité dont on l’accable.
Il est évidemment illusoire de chercher à « réconcilier » les traditions nationales devant les antagonismes mémoiriels. Mais leur exposition peut indiquer une voie pour créer le consensus indispensable à la vie communautaire, Il ne s’agit pas de noyer les antagonismes dans un relativisme flou ou un oubli déguisé, mais au contraire de mettre en évidence les éclats qui fonde notre passé collectif;
Petite histoire des réformes financières de la monarchie française et de son échec, 1770-1789, où comment la Révolution naît d’un mauvaise politique des impôts. La monarchie a engagé le pays dans les réformes, cassant les cadres rigides et inopérants de « l’Ancien Régime ». L'accident de la Bastille donnera un sens inédit à cette histoire qu'il faut rappeler à nos décideurs.
A l'occasion de la tribune de Pierre Serna sur le lien entre lèse-humanité et esclavage, il convenait d'éclairer la naissance et les premiers usages de cette notion "lèse-humanité" qu'il est tentant d'utiliser pour comprendre notre actualité. La méthode historique, qui vérifie les sources, rappelle la complexité qui a présidé à l'émergence de la lèse-humanité.
Alors que se diffuse l'idée que la politique doit se rénover en prenant en compte le conflit, les passions et les émotions, il est nécessaire de revenir sur les expériences vécues pendant les guerres civiles et les moments pendant lesquels la "justice" populaire était réclamée. Deux livres récents nous apportent leur éclairage.
Quand arrêtera-t-on de parler de la terreur de cette façon ? Quand arrêtera-t-on de donner de l’histoire de la Révolution une image inversée de la réalité en transformant Robespierre en monstre et la Terreur en système totalitaire? Quand considérera-t-on la politique avec ses luttes, ses manoeuvres et ses rivalités indissociables de ses élans, de ses espoirs et de ses exigences ?
A propos de la notion de génocide et du livre de Jacques Villemain, Vendée 1793-1794, il n’y a pas lieu d’accepter une mise en cause des méthodes historiques mais à en retenir les injonctions à maîtriser les sources, les arguments et les qualifications, pour que la vérité historique et la vérité judiciaire puissent continuer leur dialogue et que l'on évite de relancer une polémique idéologique.