Parce que notre collègue a été tué pour avoir présenté des caricatures et avoir appelé à la liberté d’opinion à propos de croyances et de violences, nous nous devons, nous lui devons, de réfléchir ensemble sur la façon dont nous enseignons les épisodes violents de l’histoire de France.
A propos du livre d’Aurore Chéry, L’intrigant. Nouvelles révélations sur Louis XVI, Flammarion, 2020 renverse les interprétations existantes. Il convient de le confronter aux exigences de l'histoire, et d'évaluer ces révélations qui sont loin d'être concluantes.
« Le vingt-deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous » ! C’est la réflexion que je me suis faite le 4 de ce mois quand le président Macron sous la voute du Panthéon avait rappelé les cent-cinquante ans de la République, proclamée par Gambetta. L’idée de fêter la naissance de la République, ce jour-là, m’avait quand même paru un peu étonnante, pour ne pas dire bizarre.
Entretien avec Jean-Clément Martin, historien, réalisé par Alessandro Giacone pour la revue Historia Magistra, 2020, N°32.
Un parcours autour de la guerre de Vendée, de la Révolution, de la mémoire et de l'histoire actuelle.
Patrice Guéniffey soutient dans Le Figaro du 28 juillet, que le passé d’un pays est indivis et que ses habitants doivent accepter l’histoire, "toute l'histoire". Chiche ! Ce n'est pas avec une démarche martiale qu'on sortira de la situation actuelle mais dans une autre posture ferme sur la méthode, sur les principes, comme sur le respect des contestations. Reste que le temps presse.
L'expérience révolutionnaire est fondamentale justifiant et condamnant les destructions et les conservations, la rupture avec le passé et sa patrimonialisation. Mais au-delà des idées trop rapides, il convient de revenir sur les faits et les luttes, celles-ci expliquant les contradictions entre lesquelles les « révolutionnaires » (les guillemets rappellent l'imprécision du mot) ont évolué.
A propos du livre de Pierre Abou, Riviera française. Les bâtisseurs 1773-1815, Paris, 2019, réflexion sur la façon dont l'initiative de deux Niçois réussit à faire entrer le comté de Nice dans la République française en 1792 et à le faire devenir département des Alpes maritimes, belle fable politique.
Faut-il brûler Raoult ? Et tous les sauveurs autoproclamés que nous avons suivis ? Nous vivons un moment où l'irrationalité des décisions prises, collectivement, depuis des décennies nous éclate au nez. Il est inutile de verser de l'huile sur le feu. Il convient de tenir des propos fermes et rassembleurs.
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