Avignon off. Ni stand up, ni one-woman-show, Ysanis Padonou, seule en scène mais bien entourée, aborde en actrice le mal dont elle est atteinte : une forme d’Alzheimer précoce.
L’actrice Maria Machado, fidèle compagne de Roland Dubillard, joue et met en scène, dans un lieu magnifique, « Madame fait ce qu’elle dit », un texte que « Roland » a écrit pour elle. Un délice nocturne, rêveur et jardinier.
Face à ce constant des artistes de partout, contactés ou présents au Festival ,trente après les massacres en Yougoslavie et une première déclaration , ont signé une « nouvelle déclaration d’Avignon «
vignon. Au cœur de son projet « Démonter les remparts pour finit le pont » , Morin devait chaque année monter une pièce choisie dans la langue mise à l’honneur au festival. Ce fut le cas pour l’anglais (Shakespeare) et l’espagnol (Cervantès) il n’en est rien cette année avec la langue arabe. Morin monte « Les Perses » d’Eschyle. Une pièce écrite en grec. Vous avez dit bizarre ?
Avignon.La nouvelle piète de l‘actuel directeur du festiva, Tiago Rodrigues, a pour titre « La distance ». Celle de l’espace temps qui sépare deux planètes : la terre où nous vivons et Mars où en 2077 des humains sont partis vivre et ont créé une autre société. Ici, un père terrien , là-bas ; sa fille. Un dialogue tendu fait de messages à distance
Festival d’Avignon. Selman et Sofiane Ouissi signent « Laaroussa quartet ». Le premier mot désigne les poupées de terre cuite que fabriquent les potières tunisiennes de Sejnane, le second les quatre interprètes venues de partout et qui portent cette belle histoire.