En écrivant et en mettant en scène « Boat People », Marine Bachelot Nguyen, à travers une histoire aussi plausible que fictive, fait revivre une époque qui a vu de nombreux réfugiés d’Asie du sud devenir Français sans pour autant connaître une immédiate intégration. Un spectacle miroir pour une partie du public
La dernière pièce de Pascal Rambert « Les conséquences » est un panier garni : deux enterrements et deux mariages. L’auteur-metteur en scène retrouve une pléiade d’actrices et d’acteurs pour qui il aime écrire: Audrey, Stan, Jacques, Arthur, en retrouve d’autres comme Anne ou Laurent tout en convoquant la vieille et la jeune génération. Cela fait du monde. Mais cela ne fait pas une grande pièce
Directeur et fondateur de la compagnie Théâtre Amer installée en Bretagne, Mathieu Coblentz ouvre une trilogie Shakespeare par l’un de ses sommets : « Le roi Lear ». Une adaptation centrée autour du vieux roi, de plus en plus dépouillé, de plus en plus nu. Une mise en scène vive, alerte, au plus près des actrices et des acteurs, dans une nouvelle traduction
Français, le metteur en scène Jules Audry vivant en Ukraine adapte pour la scène avec l’acteur Yuriy Zavalnyour le roman « Amadoca » de l’ukrainienne Sofia Andrukhovych. Force et complexité des méandres du chassé-croisé
Avec son nouveau spectacle, "La voix de ma grand-mère ", Vanasay Khomphommala poursuit sa quête identitaire, tout en tact et douceur, invitant son père laotien émigré en France à venir partager son voyage.
Acteur, auteur, metteur en scène, Lagarce aimait éperdument les actrices, les acteurs. Il leur a offert un écrin, une pièce au joli titre : « Nous, les héros ». Avec avidité, le metteur en scène Clément Hervieu-Léger s’en empare. Ô joie !
Dans un nouveau lieu parisien, le Local des autrices, Ivanka Polchenko met en scène « Vania est vivant », belle pièce de l’autrice russe Natalia Lizorkina exilée en Géorgie
Le maître du Théâtre équestre Zingaro ouvre un nouvelle page à sa belle aventure, celle où les mots sont rois. La musique enchanteresse reste à la barre, les chevaux passent comme un mirage, les instants fulgurants sont au rendez-vous mais les mots flamboyants de Bartabas, trop souvent mal dits, sont à la peine.
Le KnAM, compagnie russe en exil présente, en russe mais aussi en français, son nouveau spectacle au titre en anglais basique: « I’m fine ». Bouleversant, il va sans dire. Un spectacle créé à Lyon sous les ailes fidèles du Théâtre des Célestins et du Festival Sens Interdits. Mais après ? Comment continuer, rebondir ? « I’m fine » pose en creux la question
Léa Drouet a conçu et interprète avec tact et chuchotements, « Violences », un spectacle mettant en scène, hier comme aujourd’hui, des violences policières envers des enfants