-
Septième édition du festival WET (weekend T) au CDN de Tours. Comme chaque année un festival de découvertes et de promesses éclectiques, d’aventures peu ou pas connues choisies par les huit jeunes membres de la troupe maison. Du bon, du moins bon, du raté, de l’égaré. Et, cette année, une merveille : « Welcome», c’est le titre. Un spectacle bien vu, bien fait, parfait.
-
A 80 ans passés, la Vietnamienne Tran To Nga, exilée en France, traduit en justice les multinationales américaines qui ont durablement ravagé son pays (champs, forêts, corps) durant la guerre du Vietnam. Marine Bachelot Nguyen en témoigne dans un spectacle aussi militant que saisissant.
-
Énième collaboration entre Nicolas Bouchaud (Iago) et Jean-François Sivadier (mise en scène) entouré de ses collaborateurs habituels et première collaboration avec Adama Diop (rôle-titre), cet « Othello », dans la traduction de Jean-Michel Desprats, exaspère la noirceur de la pièce avec une magnifique vigueur
-
Le canadien Michel Marc Bouchard a écrit la pièce « Tom à la ferme ». Traduite et adaptée en portugais brésilien par une troupe de Rio, « Tom na Fazenda » en exaspère la violence et triomphe
.
-
Pour ouvrir ce qui allait être sa dernière saison au Quai d’Angers, Thomas Jolly y avait créé « Le dragon », belle pièce sur le pouvoir , interdite par la censure soviétique. Depuis il a quitté le Quai pour concevoir et mettre en scène la fête artistique des JO. Et si ce spectacle en était aussi l’inconscient prélude ? Hypothèse fourre-tout et farfelue. Comme le spectacle.
-
Amos Gitaï signe aujourd’hui « House » (maison), un spectacle condensant et mêlant personnages et lieux de sa trilogie filmique « House » (1980), « Une maison à Jérusalem » (1997) et « News from home/ News from House » (2005), à travers les langue parlées par ceux qui habitent, ont habité ou reconstruit la maison : arabe, hébreu, anglais et français. Trop complexe pour ne pas être étouffant.
-
Julien Gaillard et Frédéric Vossier ont écrit « Grand Palais ». Deux jours avant la rétrospective Francis Bacon au Grand Palais en 1971, son amant et modèle George Dyer se donnait la mort dans leur chambre d’hôtel parisienne. Une mise en scène de Pascal Kirsch
-
Après 50 ans de furies saltimbanquestes et de folies clownesques, Gilles Defacque et Patricia Kapusta, les maîtres du Prato, quittent la barre de leur navire amarré dans les quartiers de Lille, devenu officiellement Pole National Cirque et humainement Théâtre International de Quartier. Un livre raconte cette histoire riche en rejetons, d’Eric Lacascade à Tiphaine Raffier, la liste est longue
-
Sous la direction rêveuse de Nathalie Béasse, trois jeunes acteurs issus du projet Premier acte favorisant la diversité sur les plateaux, interprètent « Nous revivrons », une adaptation à la hache de « L’homme des bois », pièce de jeunesse prometteuse du jeune Anton Pavlovitch Tchekhov.
-
Dans « Asmahan », la jeune actrice Dea Liane traque les traces d’’Asmahan, la courte vie et la légende infinie de cette chanteuse du Moyen-Orient des années 30 et 40 jusqu’à la réincarner, la réinventer et chanter avec elle « Asmahan ya habibi taala elhaani... »