Balagan, le blog de Jean-Pierre Thibaudat

Longtemps ans après sa création au défunt Théâtre de Lutèce, Alain Françon sort de l ’oubli «La séparation », la seule pièce de Claude Simon. Reprenant des éléments de son magnifique roman « L’herbe », l’écrivain qui sera plus tard couronné du Prix Nobel de littérature, écrit une pièce d’une époustouflante densité à travers un double face à face. A découvrir prochainement.

Dernière facétie, furie et fantaisie du groupe belge Peeping Tom « Diptych : the Missing Door and The Lost Room ». Les corps ont la parole. Il s’aiment, s’engueulent, se cherchent, se trouvent pour mieux se perdre. Beauté des éperdus.

Comme chaque année depuis quatre ans, la saison théâtrale s’ouvre, dès le premier week-end de septembre, avec le festival du Moulin de l’Hydre à Saint Pierre d’Entremont (Orne) quelque soit la météo. Après la pluie l’an dernier, cette année c’était soleil pour une foison de spectacles en plein air

Commencée il y a un demi siècle avec « Loin d'Hagondange », poursuivie vingt cinq ans après par « Faire bleu », Jean-Paul Wenzel achève aujourd’hui magnifiquement sa trilogie familiale avec « Au vert !». Trois histoires de retraités très actifs, trois histoires d’amours à l’épreuve du temps .

Le centre Céramique de La Borne (Berry) présente l’œuvre en terre cuite de l’artiste italienne vivant en France Monica Mariniello. Des pièces saisissantes en terre cuite à la fois intimement présentes et comme hors du temps à commencer par ses têtes devenues justement fameuses

L’auteur, acteur et metteur en scène américain Robert Wilson vient de disparaître à l’âge de 83 ans. Il sidéra le monde du théâtre en signant un premier spectacle fleuve hors de sentiers battus, « Le regard du sourd ». S’en suivirent des dizaines de spectacles dont « Einstein on the beach », des mises en scène d’opéra, de textes de Müller, Beckett… Un maître.

Mort d’un grand photographe de théâtre…

Le metteur en scène Sylvain Maurice signe avec « Le roi nu » du russe Evgueni Schwartz, le spectacle de 15h, première reine de Bussang, Julie Delille reprend le soir l’extraordinaire «Je suis la bête » et un feuilleton raconte les cent trente ans du Théâtre du peuple créé par Maurice Pottecher. Cet été, pour son jubilé, le Théâtre du peuple se résume en un mot : jubilons