À la cap-verdienne Marlène Monteiro Freitas, artiste complice du Festival, Tiago Rodrigues a suggéré de s’approcher des « Mille et une nuits », chef d’œuvre de la langue arabe, à l’honneur cette année. A Anne Teresa de Keersmaker, il a proposé de faire un spectacle à partir de l’œuvre de son compatriote Jacques Brel. Les deux très grandes chorégraphes n’en sortent pas grandies.
Festival d’Avignon. En mettant en scène une nouvelle fois une pièce d’Ibsen, « Ce canard sauvage » le metteur en scène Thomas Ostermeier, directeur de la Schaubühne de Berlin depuis longtemps, adapte quelque peu la pièce et la confie à des acteurs et des actrices de la troupe berlinoise peu ou pas connus en France, une troupe toujours aussi talentueuse.
Festival d’Avignon. Orchestré par l’artiste libanais Ali Chahrour, le spectacle « When I saw the sea » (Quand j’ai vu la mer) met en scène trois femmes venues d’Afrique. Elles racontent en la chantant et el la déchirant leur vie d’esclaves à Beyrouth et comment elle en sont sorties . Simple et poignante splendeur.
Avignon off. Bonjour Tristesse disait naguère la jeune Françoise Sagan, Bonjour Angoisse rumine Maia, 13 ans, l’une des deux héroïnes du spectacle « Le journal de Maia », magnifiquement écrit et mis en scène par Cédric Orain avec deux, non moins magnifiques, interprètes
Le nouveau numéro du Papotin, « journal atypique » ; est largement consacré au théâtre et, pour l’occasion, s’est adjoint comme rédacteur en chef Eric Ruf lequel invite les journalistes à visiter la Comédie-Française et à rencontrer d’autres metteurs en scène
Ambre Kahan met en scène « Merlin ou la terre dévastée « de Tankred Dorst pour et avec la complicité des seize actrices et acteurs de la promotion sortante de l’école supérieure de l’Union.. Une soirée foisonnante.
REPRISE. Le metteur en scène met en scène la promotion sortante du Conservatoire dans un fascinant « Musée Duras » traversant, dix heures durant, l’œuvre, tout en en caressant affectueusement le cœur blessé de mots et d’amour
France Culture va retrouver le musée Calvet au prochain festival d’Avignon. Mais sans Blandine Masson, l’ âme de tant de soirées inoubliables. Après vingt ans passés à diriger et développer le service fiction de la chaîne, on la pousse à la porte. Fin d’une époque.
« Décrochez-moi-ça » interpellent Elsa et Laurent de la compagnie Bêtes de foire, « Monde nouveau » ruminent Nathalie et Olivier au Théâtre des Treize vents. Au Printemps des comédiens, il arrivent que des spectacles se regardent en chiens de faïence sans le savoir
REPRISE, Julie Deliquet , directrice du TGP adapte « La guerre n'a pas un visage de femme » de Svetlana Alexievitch, récit qui tresse des dizaines de témoignages de femmes soviétiques autour de la guerre 39-45. En scène, dix formidables actrices dans un décor d’appartement communautaire. Une traversée intense, subtile, admirable.