La fermeture sans précédent pour plusieurs semaines des écoles et établissements scolaires va-t-elle concourir à fonder une alliance éducative renforcée entre l’école et les parents ou à renforcer l’éducation de l’ombre et l’instruction en famille ?
Selon deux chercheurs, les dispositifs d’éducation artistique et culturelle ont un rôle de normalisation des enfants des milieux populaires. Cela est incontestable, mais il ne faut pas tenir pour rien les émotions qu’ils procurent, les vocations qu’ils suscitent, les bonheurs qu’ils font partager dans la coopération entre pairs et avec des professionnels.
Par delà sa méthodologie discutable, la consultation des professeur.e.s sur leur métier au 21e siècle est révélatrice par ses non-dits des limites fixées à la réflexion sur le métier. Consulterait-on pour que rien ne change sur le fond ?
Consulter les professeurs sur leur métier au 21e siècle est une excellente chose. Pourrait-on dans ce cadre recueillir leur avis sur la manière dont sont traités les candidats aux concours de recrutement, abordée dans ce billet à partir du relevé de notes à l’épreuve d’admissibilité publié le 7 février 2020 ?
Dans L’Histoire mondiale du bonheur (2020), le lecteur trouvera bien des pistes pour faire de la semaine du bonheur à l’école un temps fort mettant en lumière les évolutions survenues dans le monde scolaire et ce que peuvent nous apporter d’autres visions du bonheur et de l’école que celles qui nous sont les plus familières.
Discours de vérité ou discours réactionnaire ? A partir du constat subjectif que « le niveau baisse » (celui des professeurs, de leurs élèves, des examens), proposer de revenir au temps des « exceptions consolantes » et de la ségrégation scolaire, pour restaurer la seule école de la République qui vaille, cela mérite que l’on se pose cette question.
Il n’y a pas qu’en Asie que l’éducation de l’ombre, le soutien scolaire privé, se développe. C’est aussi le cas en Europe, et en France. Ne faudrait-il pas s’interroger sur l’image que ce miroir renvoie de notre éducation nationale ?
Si au Québec le nouvelle gouvernance scolaire prévoit que la présidence et la vice-présidence du conseil d’administration des établissements scolaires reviennent à deux représentants des parents, où en est-on en France, quinze ans après le vote d’une loi prévoyant d’expérimenter la présidence du conseil d’administration confiée à une personnalité extérieure ?
Prônée souvent comme facteur de progrès éducatif, la transformation de l’éducation en marché, sous différentes formes, est devenue une réalité en plein essor dans la plupart des pays du monde. Le dernier numéro de la Revue internationale d’éducation permet d’en mesurer les conséquences et les risques en termes éducatifs et politiques.
D’une retenue sur traitement pour participation à l’hommage à une collègue dont le suicide est lié à ses conditions de travail à la demande d’interdire ateliers et stages aux élèves en situation irrégulière, jusqu’au refus d’allongement du congé en cas de disparition d’enfant, cette suite d’ « erreurs » ne traduirait-elle pas la ligne directrice d’une politique qui ne dit pas son nom ?
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