Troc de réfugiés avec la Turquie ; migrants afghans d'Iran envoyés supplétifs de l'armée en Syrie ; massacres des Kurdes ; répressions policières en fRance, en Belgique ou au Canada comme dans n'importe quelle autre dictature ; fermeture progressive de toutes les frontières, étrangers reçus avec des mauvais traitements, jetés mineurs et même enfants seuls et malades à la rue... ou à la mer !
Trop souvent, les unes de la rédaction Médiapart escamotent les mouvements populaires ; le rôle de ses blogueurs s’est peu à peu réduit à la partie honteuse du journal ; l’attitude décidément mondaine de sa direction pour la Nuit Debout, à qui ses chroniqueurs n’accordent qu’un intérêt de fait divers sans perspective politique, confirment ma décision de quitter une revue faussement participative.
Les habitants et les citoyens de la ville ont montré durant ce mois de mars leur volonté d’accueillir les migrants et les soutenir.
La mairie et les pouvoirs publics ont maintenant à choisir quelle sera de fait la poursuite des actions pour les semaines et les mois à venir.
Il n'y a de fatalités que celles que nous laissons faire, s'établir et durer. Conscients que les décisions ne sont jamais qu'une question de POUVOIR (de volonté politique), il s'agit donc moins de prendre le “pouvoir” politicien que d'utiliser nos recours dans l'immédiat, je parle là de NOUS, habitants, citoyens, consommateurs, usagers, contribuables, travailleurs, militants, non actifs...
Les structures s’affolent et nous affolent. Devenons donc raisonnables ! Rompons avec les pouvoirs qui nous rendent tous fous et dépendants, sous influences de la production et de la consommation, et ouvrons enfin nos frontières, donnons-nous le droit, rendons son hospitalité à l’asile, sa paix à la justice, ses nourritures à la terre, leurs ressources à toutes les personnes, travaillant ou pas.
Inspiré des appels d’Amnesty International, de la CIMADE, de MSF, des réflexions de Patrick Cahez, de Jean Monod, de Denis Lemasson, des travaux de Badiou, de Morin, Deneault, je réclame un large mouvement de citoyens pour dénoncer devant les cours de justice internationale l’indéniable inhumanité des pouvoirs qui nous gouvernent au nom d’un libéralisme totalement destructeur.
De tout temps, organisations et personnes dites « providentielles » (sic !) ne se sont appuyées sur les légitimes insurrections populaires que comme des leviers pour mieux les livrer aux récupérations de pouvoirs autoritaires, ultra-sécuritaires et policiers : réels intérêts capitalistes, bureaucraties militaires, idéologies religieuses ou technocratiques... Décelons-les derrière leurs discours.
Je transmets ci-dessous une pétition argumentée à l'attention des décideurs – qu'il nous faut prendre le temps et la peine d'interpeller – pour échapper à ce qui nous menace dans nos libertés fondamentales, la préservation de notre santé, l'indépendance de nos existences...
L'important sera la manière dont nous organiserons cette mobilisation pour la relier aux luttes contre les nuisances.
JJMU
Oui, la situation est grave.
Tout le laissait prévoir, mais chacun a laissé faire, jour après jour, année après année, il nous a fallu se contenter d'un médiocre présent, sachant très bien que l'avenir serait pire encore.
Nous avons participé de la nasse qui nous enserre aujourd'hui. Se laissera-t-on étouffer ?
La capitale financière chinoise avait reçu en juin 2013 Edouard Snowden que les USA poursuivaient pour avoir diffusé des données « Top Secret ». En automne 2014, les manifestations étudiantes « des parapluies » étaient sévèrement réprimées par le régime de Pékin en dépit du principe “Un pays, deux systèmes”. Depuis octobre 2015, ce sont des éditeurs qui sont enlevés quand ils dénoncent...