Les rues de Paris entendront toujours chanter Clément Méric. Tué lors d’une rixe avec des militants d’extrême droite le 5 juin 2013, les antifascistes parisiens, mais aussi venus de province et de l’étranger, lui rendent hommage 12 ans après sa mort.
Vous êtes vous déjà demandé qui était derrière le logo du groupuscule d’ultra-droite local ? Organisé en réseau, les graphistes d’ultra-droite, d’obédience néo-nazie, néo-fasciste, nationaliste, s’affairent en petit comité à fournir aux militants les plus radicaux leurs visuels pour la tenue d’évènement ou, tout simplement, pour créer leur identité visuelle.
Le collectif Némésis s’est rendu le 27 mai au meeting unitaire contre les OQTF porté par le collectif des Jeunes du Parc de Belleville. Affichant des slogans xénophobes, des heurts ont éclaté avec des sympathisants. Les vidéos de l’altercation ont donné lieu à un déchaînement de violence sur les réseaux sociaux, sans réel soutien des responsables politiques de gauche aux militants impactés.
Alors que les diplomaties européennes haussent le ton face au gouvernement israélien et que le collectif Urgence Palestine est menacé d’une procédure de dissolution, le Parti Communiste Français (PCF) semble tenter de faire émerger sa propre ligne de contestation sur la question Palestinienne, au risque de rester en marge des grands mouvements.
En rassemblant 8.000 membres, le canal Telegram « FrDeter » a réuni tous les loups dans la même tanière. Tajmaât, autodécrite comme « une plateforme collaborative pour les maghrébins », a révélé l’existence d’un tel antre. Il faut dire que la boucle de discussion privée a de quoi donner un haut-le-cœur.
Les identitaires n’ont jamais quitté les rues de Besançon. Ils n’osaient simplement plus parader au grand jour. Il semblerait toutefois que l’extrême-droite de la ville connaisse une nouvelle jeunesse. Elle s’est réactivée tout au long de l’année 2022, et, pendant le procès de deux des siens, elle est entrée en ébullition.
Le groupuscule d’extrême-droite a mené une campagne pour faire annuler un atelier de lecture animé par deux drag-queens dans une médiathèque toulousaine. En quelques jours, la haine LGBTQIphobe qui s’est déchaînée contre les deux artistes a fait céder la mairie.
Après avoir discursivement défendu la retraite à 60 ans pendant de nombreuses années, les héritiers de Jean-Marie Le Pen se sont résignés à intégrer à leur programme l’âge de départ à 62 ans. Malgré une posture en apparence critique vis-à-vis de la réforme engagée par le gouvernement, le Rassemblement National adopte une stratégie ambiguë dans cette lutte sociale.
Après l’annonce du verdict, le vendredi 20 janvier, un climat de tension a régné en et devant la cour d’assises du Rhône, où les identitaires lyonnais ont manifesté pour exprimer leur xénophobie sous couvert de dénoncer un laxisme judiciaire. Après des échauffourées au sein du tribunal, la défense questionne le rôle de l'extrême-droite dans la mort d'Axelle Dorier.
[Rediffusion] La ville de Callac, dans les Côtes d’Armor, est à la croisée des routes pour Brest, Quimper et Saint-Brieuc. Dans le cadre du programme Horizon, la petite commune de moins de 2 300 habitants devait accueillir sur dix ans une quinzaine de familles réfugiées pour se redynamiser. Après des mois de campagne de l’extrême-droite, le projet a été définitivement abandonné.