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Il y a deux manières d'écouter ce que professent les donneurs de leçons : on peut écouter au premier degré ce qu'ils disent ; mais on peut aussi chercher à deviner pourquoi ils le disent.
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Dis-moi qui sont tes amis, et je te dirai qui tu es... Sans doute Martine Aubry aurait-elle dû méditer l'adage avant de lancer ses invitations pour la fête qu'elle a organisée, dimanche 5 septembre au soir, à Lille, car il en est une qui n'est pas passée inaperçue : dans le lot, il y avait en effet Alain Minc, l'entremetteur du capitalisme parisien, qui est aussi l'une des figures de la Sarkozie, même s'il n'est plus très en cour depuis quelques mois.
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Je le confesse : j'avais pris la décision dans le courant de l'été de ne plus écrire une ligne sur Alain Minc pendant quelques temps, mais après sa sortie contre le « pape allemand », je peine à me contenir. Tout juste après l'avoir prise, je m'autorise donc à faire une entorse à ma bonne résolution.
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La presse française a raconté par le menu les débuts laborieux au cinéma de Carla Bruni-Sarkozy qui avait été contrainte, mercredi 29 juillet, de refaire 35 fois la même scène dans le cadre du rôle qu'elle joue dans le prochain film de Woody Allen, Midnight in Paris.
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Voici deux mois, le 16 mars pour être précis, j'ai écrit la critique dans le journal de Mediapart (voir l'article : Mais pourquoi a-t-on tourné le dos aux jours heureux ?) d'un livre important, Les Jours heureux (La Découverte, mars 2010, 14 euros), qui présente, à ceux qui ne le connaîtraient pas, un texte fondateur de notre République, le programme du Conseil national de la résistance (CNR)
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Si l'on en croit toute la presse économique, unanime, Christine Lagarde a été prise ces derniers jours d'une sainte colère. Tous les titres s'en sont faits à juste titre l'écho et ont applaudi l'exaspération de la ministre des finances.
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Mais quelle mouche a donc piqué Nicolas Sarkozy ? Alors que les propositions de la Commission Attali, élaborées voici exactement deux ans, ont pour la plupart été jetées à la poubelle, le chef de l'Etat a eu la très curieuse idée, fin février, de demander à la même commission de recommencer à travailler, pour lui soumettre de nouvelles propositions de réformes économiques et sociales.
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Combien de temps encore la présidence de la République pourra-t-elle garder le silence face à ce qui présente désormais toutes les caractéristiques d'un véritable scandale d'Etat ? Si l'on veut bien y réfléchir, c'est maintenant la question principale que soulève la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions.
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Ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée et nouveau patron de BPCE (la banque qui résulte de la fusion des Caisses d'épargne et des Banques populaires), François Pérol, a visiblement décidé de communiquer à tout va. Les entretiens qu'il donne à la presse depuis quelques jours sont en tous cas si nombreux qu'on peine à les suivre tous.
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L'article d'Edwy Plenel annonçant le retrait des douze plaintes en diffamation déposées contre Mediapart par l'ancienne et la nouvelle direction des Caisses d'épargne a suscité de la part de nos abonnés de nombreux commentaires d'encouragement et aussi des questions sur l'offre de preuves dont nous disposions.