Le blog de L'Épistoléro

Journée internationale de la traduction

« Dear Greta » flagornent les dirigeants du monde, la bouche flateresse qui porte aux nues. « How dare you ? » rétorque Greta Thunberg, les yeux furieux.

Les auditeurs de France Culture et de France Inter la croisent régulièrement. Les émissions d’histoire ont toujours un document à l’appui de leur discours serti de la mention « Lu par Michel Bouquet. »

Jeune, on t'imagine en drôle de prof de lettres-philo avec un physique à la Socrate et des gueulades à la Diogène. Mais c'est une erreur. Tu n'étais pas encore cet artiste au nez rouge à la vie écorchée.

Greta Thunberg ne serait pas légitime. À cause de son âge ? À cause de son sexe ? À cause de sa nationalité ?

La fête à Henriette, c'est le 17 juillet. Ou le 13. Ou le 14.

Pour parler de la vraie vie et sortir de sa bulle de champagne, rien de tel qu’un bon livre, ouvert à la bonne page.

A l’heure où le Brésil s’enlise et la démocratie de ne tenir qu’à un fil, un pelé et quelques tondus, retour sur l’ère de l’anar du Maracana. On y croit. Sócrates, débarque avec ton Brésil !

Il y a des titres qui sonnent comme des évidences anarchistes. Qui alpaguent le lecteur, le prennent par le bras, les sens, qui lui font du pied. Qui vous coupent le souffle - ni une, ni dieu, ni maître ! - comme anarchiste s’apocope en anar.

N’obéissant pas à quelque clause obscure, il ne cause pas le Molière. Il a bien d’autres chantiers. Entre petite Lager et grosse galère. Il affine tellement ses formules dix-septièmesques qu’il peut les projeter au XXIème siècle dans des mots qui n’existent pas. Le néologisme.