Organisé depuis 1996, Les Écrans Documentaires s’interroge sur les évolutions du documentaire et tente d’en montrer la diversité. La 28ème édition aura lieu du 14 au 21 novembre à l'Espace Jean Vilar1…
d'Arcueil et au Lavoir Numérique de Gentilly
"On a essayé de filmer cette transformation, la rapidité de cette transformation, l'intensité de l'expérience qu'elles traversaient, la manière dont elles passaient d'un monde à un autre."
«Ainsi, en explorant ce pan intime de leur vie, j’ai en même temps cherché à comprendre leur rapport aujourd’hui à l‘Algérie. C’est en tentant de comprendre leur séparation et en cherchant l’Algérie en eux que j’ai découvert l’arrachement et la douleur du déracinement, qui est en fait une douleur qui a été enfouie.»
"Brian nous avait dit quelque chose que l'on a pu constater : il n'y a pas de vraie unité, idéologique ou de pensée chez les hillbillies. La seule chose qui les rassemble, c'est l'endroit où ils se trouvent, la terre, et le mode de vie. C'est pour cela que la question de la transmission était au cœur du projet. Une transmission compliquée face à un monde en désagrégation."
"Je cherchais un sujet, et j'ai rencontré Mat, le personnage principal du film, l'été dernier. On avait des intérêts communs, notamment le féminisme. Je lui ai demandé si je pouvais faire un film qui serait une sorte de portrait d'elle. Elle m'a répondu : « tu me diras quel monde tu veux qu'on filme », sous-entendu « tu peux faire un portrait de moi, mais on va trouver un angle toutes les deux ».
"Après tout, ce film est certainement un prétexte pour filmer « l’autre », la rencontre, le temps. Mélanger l’art et la vie ; la vie des gens qui ont traversé la mienne."
"Il y avait un arc temporel entre la fin des années 50 et la fin des années 2010 qui me semblait pouvoir permettre de re-parcourir l’histoire de ce milieu et de ce monde là (...)"
"J’ai eu envie de comprendre d’où venait ce désir vital d’une souveraineté sur son propre corps, cet
instinct presque sauvage de ne pas dépendre des institutions".