Directeur du CIEEG (Centre international d'études Édouard Glissant) et du pôle numérique à l'Institut du Tout-Monde, Directeur des revues « La nouvelle anabase » et « Les Cahiers du Tout-Monde ». VOIR SITE PERSONNEL (fonctions-références-actualités) : www.loiccery.com
Deux pôles me fascinent dans l'approche de la musique exigeante de Bruckner : Jochum et Karajan. Et la Neuvième par Bernstein, enregistrement testamentaire.
Les trois intégrales des Concertos pour piano de Mozart gravées par Daniel Barenboim, Murray Perahia et Alfred Brendel sont des joyaux uniques dans la discographie existante.
Les versions des Symphonies de Brahms par le grand chef allemand Eugen Jochum (spécialiste reconnu de Bruckner) sont parmi les plus marquantes de la discographie existante.
Pour beaucoup, Niccolò Paganini demeure lié à la légende du virtuose qui fait son apparition au XIXe siècle. Si sa musique incarne depuis longtemps l'éclat d'une virtuosité inatteignable, elle est tout autant empreinte d'une beauté farouche où se croisent le spleen et l'élan du chant. Itzhak Perlman et Salvatore Accardo, ont pu transmettre cette intense dualité.
Portrait en trois temps du violoniste italien Giuliano Carmignola par sa discographie. Il est aujourd'hui l'un des maîtres essentiels du violon baroque. Itinéraires Bach et Vivaldi.
De tous les « baroqueux », il est de ceux qui savent ménager approche historique et pur plaisir sonore, en cultivant un goût de l'équilibre qui fait de lui l'un des plus grands musiciens de notre temps : voilà maintenant cinquante ans que Trevor Pinnock et son « English Concert » promènent dans les musiques baroques un flegme et un charme tout britanniques.
En dehors de tout anachronisme, quand Michel-Richard de Lalande, éminent compositeur de la cour de Louis XIV, compose l'un de ses grands motets en 1687 en dénonçant implicitement la révocation de l'Édit de Nantes, assiste-t-on à l'un des premiers actes d'« engagement » avant l'heure dans l'histoire de la musique ?
Dans l'histoire de la direction d'orchestre au XXe siècle, Bruno Walter semble incarner une origine. Ses versions des Symphonies de Brahms, aiguisées et intranquilles, ont marqué durablement la discographie.
Herbert von Karajan a gravé dans sa carrière trois intégrales de légende des Symphonies de Brahms, des enregistrements sertis dans la grâce d'une puissance sonore peu commune.
Les Quatre Symphonies de Brahms, composées entre 1876 et 1885, ont eu avec le grand chef italien Carlo Maria Giulini, l'un de leurs interprètes les plus fervents.