Un cri, de douleur, de révolte et de résistance, un texte littéraire de haute volée. Saisissant.
À propos de la liberté des femmes à disposer de leur propre corps. Un combat sans cesse renouvelé.
Le chemin d'écriture qu'emprunte Isabelle Flaten ne consiste pas du tout à aller sur le terrain de Flaubert, à se mesurer à lui, cela n’aurait ni sens ni intérêt, mais bien au contraire à imprimer sa singularité et écrire un roman contemporain, que le lecteur prend comme tel, indépendant… même si à chaque page, Flaubert est présent.
Ce roman met en scène une Argentine réfugiée à Paris. Poétique, sensitif, documenté (sur les réfugiés et l’exil), il entretient le mystère sur ce personnage et tient en haleine le lecteur : qui est vraiment Malena ? Qui est le petit Sebastián ?
« Beaucoup de livres ont accompagné cette rêverie autour de Lucia Joyce. » Note de l’auteur.
Cette remarque d’Eugène Durif définit la singularité de ce texte : nourri de lectures, très documenté, il relève en même temps de l’écriture romanesque, voire poétique, d’une forme de fiction.
Un texte éblouissant et émouvant, personnel et érudit, drôle et documenté, à l’écriture inventive, libérée des codes du genre.
Une somme sur le rock et en même temps un autoportrait de l'auteur.
« En salle » est le roman de deux récits croisés. Des histoires de travail et d'aliénation. De corps à l'épreuve de la précarité et de piètres conditions d'exercice. Il dit l'amer et l'âpreté d'une époque toute à sa rentabilité.
Dans un texte court à la fois sobre et puissant, l’autrice nous enserre dans les mécanismes qui font qu’une femme peut revenir chez son bourreau, en conscience de ce qu’il est. Le pire peut alors survenir.
Un roman dont la construction est parfaite, l’intrigue inattendue et pour le moins surprenante (quoique avec Lucas Belvaux, on ne devrait pas finalement tant s’en étonner) et une écriture précise, forte, inspirée qui épouse de manière quasi mimétique les développements de l’histoire. Alma Editeur, 19 août 2022.
Histoire loufoque, personnages déjantés, humour corrosif, regard sans concession sur la société...
Une lecture absolument réjouissante.
Surtout si l'on n'est pas tout à fait dupes.
Le texte est un montage de descriptions d'exactions commises en temps de guerre et des propos tenus par leur auteurs.
Le livre de Jean-Michel Espitallier suscite une réflexion dont il faut bien dire qu’elle ne nous divertit pas de notre condition (au sens pascalien du terme). En ce sens ce livre est en même temps épreuve et nécessité.