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Le blog de Marie Taffoureau

Juriste/ Auteure/ Journaliste indépendante/ Philosophe
Paris - France
À propos du blog
Juriste, auteure et journaliste indépendante, je développe une approche transversale mêlant droit, littérature, histoire, sociologie, anthropologie, sciences dures, psychanalyse, biologie et philosophie.1 Mes textes explorent les zones de tension entre raison et imaginaire, norme et liberté, avec une attention constante aux enjeux du corps, du temps et du lien social.
Mots-clés
  • Le social au profit du militaire ou le militaire au profit du social ?

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    Entre canons et hôpitaux, la France se découvre au pied du mur. La guerre en Ukraine rebattant les cartes, doit-elle muscler l’État-stratège au risque d’amputer l’État-providence ? Plutôt qu’un faux choix, voici une boussole, faire du militaire le gardien du social, et du social la légitimité du militaire pour éviter la fracture démocratique.
  • Quand la loi devient chant ,Nietzsche, Komitas et l’art comme Constitution imaginaire

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    Et si la musique et la poésie étaient les véritables lois des peuples sans État ? De Nietzsche à Komitas, de Babadjanian à Aznavour, ce texte explore comment l’art devient une Constitution imaginaire, un code invisible qui fonde la mémoire, la cohésion et la dignité des communautés quand le droit se tait. Entre survie, transmission et simulacre, la beauté devient résistance.
  • Partitions et jurisprudences, le droit comme musique interprétée

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    Et si le droit n’était pas qu’un langage de contraintes, mais une musique à interpréter ? Comme une partition, il fixe un ordre abstrait que seuls les juges font résonner dans le réel. Ce parallèle entre lois et symphonies révèle la part sensible du juridique, entre rigueur et invention, entre texte et vie, le droit apparaît comme une œuvre collective, fragile et profondément humaine.
  • 8 Femmes de François Ozon entre archétypes et subversions

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    De Clytemnestre à 8 Femmes, c’est toute une mémoire du féminin qui se réveille. Ce n’est pas une simple lecture de film, mais une traversée des siècles pour comprendre comment nos imaginaires façonnent encore le rapport entre femmes, pouvoir et désir. Relire ces figures, c’est aussi relire notre époque, ses luttes, ses fractures et ses espoirs.
  • Quelle France protéger ? Diasporas, conservatismes et laïcité

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    Et si la France qu’on croit défendre n’était plus celle qu’on protège vraiment ? Entre diasporas fidèles à leurs mémoires et majorité nostalgique d’un passé idéalisé, le pays s’interroge, son identité est-elle une racine ou une promesse ?
  • La fin des camps, quand la partisanerie devient un théâtre vide

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    Gauche ou droite, on change d’écharpe mais pas de scénario, la pièce continue, le texte a disparu. Entre 49.3, cabinets de conseil et technocratie hors-scène, la partisanerie joue les figurants pendant que les vrais clivages écologie, technique, géopolitique, rythme de vie recoupent tout. Spectateurs ou citoyens? Spoiler, il va falloir lire le sous-titre.
  • Nietzsche dans l’inconscient collectif contemporain

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    Devenu icône pop, Nietzsche est partout… et souvent trahi. Ce texte examine comment la volonté de puissance s’est muée en injonction à performer, comment le nihilisme s’est fait cynisme léger, et comment le surhomme a glissé vers l’homme augmenté. Retour aux sources, une éthique tragique de la vie, loin des slogans, pour réapprendre à créer des valeurs.
  • La naissance de la misogynie

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    Et si la misogynie n’était pas une haine des femmes, mais une peur des hommes ? De Schopenhauer à Baricco, ce texte démonte avec érudition et un brin d’ironie la mécanique millénaire qui transforme la femme en muse, en mère ou en menace, jamais en sujet. Derrière la misogynie, c’est peut-être la fragilité masculine qu’il fallait psychanalyser.
  • Les Tatars de Crimée entre mémoire effacée héritage impérial et résistance vivante

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    « L’oubli ne détruit pas, il ronge de l’intérieur » (Ricœur). Peuple déporté, effacé, puis revenu, les Tatars de Crimée portent la mémoire blessée d’un monde refoulé. Leur histoire, du Khanat à l’annexion russe, éclaire la guerre d’Ukraine autrement, comme une lutte pour la reconnaissance, la parole et la dignité des peuples effacés.
  • De Molière à aujourd’hui la misanthropie entre satire sociale et quête d’authenticité

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    Et si Alceste n’était pas fou, mais lucide ? Derrière la satire de Molière se cache une blessure moderne, la misanthropie comme trop-plein d’amour déçu. De Her à Lost in Translation, cet article relit Le Misanthrope non comme haine des hommes, mais comme exigence éthique, celle d’un lien vrai dans un monde saturé de faux.