D’abord dire l’intelligence du titre, pas évident à traduire : « une vraie plaie », peut-être ? A real pain, c’est une grande peine, une vraie souffrance, et aussi a pain in the ass, un sacré emmerdeur, ce qui est à la fois considérablement plus pénible à supporter, de manière immédiate, et considérablement moins grave qu’une grande peine.
Ils font tous du motocross ou quoi ? Belle-épine, Vingt dieux, la pampa… Moi, il m’arrive d’aller à la campagne, et pas seulement dans les bocages du Perche, je n’en vois pas tant que ça, quelques quads parfois qui passent en vrombissant mais pas une piste de motocross à chaque carrefour de chaque zone rurale, non, il ne me semble pas que ce soit LA activité omniprésente
BABYGIRL film de Halina Reijn, avec (et produit par) Nicole Kidman. Tremblé de la caméra et rides qui se cachent (ou : le poème des lèvres refaites).
(on peut bien s'amuser un peu parfois)
Attention cette note contient un spoiler. Dire que l’héroïne meurt à la fin ? elle meurt, certes, mais ce n’est rien dévoiler que de l’écrire, tout le monde le sait - sauf à avoir été très inattentif avant de plonger dans la salle de cinéma
Magique ou pas
« Ombre et lumière », « magie ou leurre », « mort ou renouveau du cinéma » - tentant d’entamer ce texte, qui pourtant me tient à cœur, je ne cesse de buter sur des clichés, de tomber dans des ornières de sens. C’est peut-être que le cinéma oscille lui-même terriblement au bord de ces ornières...
Quand même, elle a sacrément bien travaillé... – C’est tout ?! avec la Palme, et le succès qui s’annonce, et l’avalanche de louanges ?! – Non non c’est pas tout, c’est sûr c’est pas rien, réponds-je sobrement. Ni tout ni rien, en somme. Mais beaucoup à interroger, et ici, malgré la longueur du texte, je n'en tirerai que quelques fils, si si.
Cinéma politique, franchement, c’est bienvenu, courez-y. Utopie, analyse, histoire ou tract ? bulle où l’on s’enfuit (la fuite désignant la gravité) ? réac ou visionnaire ? subtil ou grotesque ? On a de tout sur les écrans en ce moment.
"Portrait de la cinéaste en critique", un entretien avec Nicolas Marcadé, pour le Syndicat Français de la Critique de Cinéma. On parle de cinéma bien sûr, mais surtout de peur ou de liberté, de pensée, donc forcément, ça parle d'autre chose aussi.
https://www.syndicatdelacritique.com/actualite/rencontre-avec-marina-deak
Jeanne du Barry, c’est l’histoire d’une fille sympa, elle ne voit pas à mal, partie de rien mais comme elle est très très belle, tout le monde lui a toujours ouvert la porte, une fille sympa donc qui vit avec son cœur et ses tripes (et son cul). JEANNE DU BARRY, c'est un film qui raconte pas mal où on en est : où et comment on a envie de se représenter, et qui paie pour ça.
Homme avec chien, fille avec cheval...
(Commencer par dire peut-être qu'il faut se dépêcher d'aller voir le film !)
Et ce qu'est une fiction qui part de ce que ses personnages portent: leur nécessité, leur rythme et leur logique.