Joël Pommerat est devenu peu à peu mais sûrement un des auteurs metteurs en scène les plus intéressants du théâtre français contemporain, avec un univers bien à lui, souvent ancré dans des perspectives sociales et sociologiques, sur fond noir, mélancolique, triste et distancé.
Il ne s'agit pas comme le pensait gentiment une dame devant moi d'un texte d'Héloïse, la compagne d'Abélard, écrit au soir de sa vie, mais d'une adaptation du roman de Christiane Singer intitulé Une passion entre ciel et chair (éd. Albin Michel).
La vente d'une maison étant le prétexte de la pièce , cette maison apparaît comme une sorte de boîte où viennent s'agiter les personnages, tantôt proche, tantôt lointaine, décalée en bord de scène par la magie d'un décor mobile, glissant sur lui-même comme par magie.
Comme chacun sait, la plupart des théâtres subventionnés ferment pendant les vacances scolaires, ce qui permet de répéter tranquillement mais prive parents et grand parents d'emmener la belle jeunesse au théâtre.Mais cela me permet aussi de revenir sur la belle édition du Festival Standard Idéal à la MC 93 de Bobigny.
On est sans doute nombreux à avoir détesté Corneille à l'école, mais les classes d'aujourd'hui ont la chance de pouvoir le découvrir au théâtre et ça change tout. Ainsi, Brigitte Jaques Wajeman a choisi de mettre en scène «Nicomède» et «Surena» avec la même troupe, presque le même décor et en alternance.
La 8e édition du Festival Le Standard Idéal vient de commencer à la MC93 de Bobigny (programme ici) et j'ai déjà raté Oncle Vania! Mais j'ai eu la veine d'assister à la première représentation du Journal d'un fou avec Samuel Finzi
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.