La décroissance est à la fois inéluctable (car une croissance infinie dans un monde fini est impossible) et "imposssible" (car contraire à une nécéssité de nature thermodynamique). A la lumière de ce paradoxe nous envisageons les conditions d'une transition vers un monde post-croissance, en pointant le rôle fondamental de la quantité d'énergie injectée dans les sociétés.
Le colonialisme, tout comme les émissions de gaz carbonique, ont des effets délétères qui persistent bien après leur fin officielle. Les récentes émeutes sont l'ombre portée de notre passé colonial.
L’énergie a été notre passé, elle est notre présent. Mais est-elle notre avenir comme le prétend un fournisseur ?
Grâce à l'énergie l'Humanité a prospéré et proliféré. Mais avec la surabondance énergétique les humains sont devenus une force capable de déstabiliser le « système Terre ». La transition écologique impliquera un sevrage énergétique.
La poursuite d’une croissance infinie dans un monde fini est physiquement impossible. La croissance, qui nous mènera vers un monde invivable, reste cependant le modèle planétaire hégémonique. Lancés à vive allure vers un obstacle implacable, nous réalisons que notre véhicule est pourvu d’un accélérateur et nous ignorons si le frein est accessible.
Les sociétés humaines, qui n’existeraient pas sans l’apport de l’énergie solaire, sont soumises aux lois de la Physique. En particulier la Thermodynamique apporte un éclairage singulier sur l’évolution de l’humanité des chasseurs-cueilleurs à nos jours et donne des clés pour appréhender le futur.
D'après les sondages le pouvoir d'achat est la première préoccupation des Français. Est-ce vraiment du pouvoir d'acheter pour consommer, et ainsi contribuer à la prédation de la planète, dont nous avons besoin, ou plutôt du pouvoir de bien vivre, qui ne passe pas obligatoirement par la sphère marchande ?
Sociale Démocratie et Sociale Ecologie sont souvent présentées comme deux sœurs, l’aînée épaulant la cadette de son expérience bien veillante. Mais si l’on prend en compte une sociale écologie authentique et non une copie plus ou moins verdie de la sociale démocratie les deux modèles sont incompatibles. L’une reste accrochée à la croissance, l’autre doit assumer le versant de la post-croissance.
Les sociétés humaines, qui n’existeraient pas sans l’apport de l’énergie solaire, sont soumises aux lois de la Physique. En particulier la Thermodynamique apporte un éclairage singulier sur l’évolution de l’humanité des chasseurs-cueilleurs à nos jours et donne des clés pour appréhender le futur.
Les aspirations au « grand soir » et « aux lendemains qui chantent » semblent bien être des marqueurs d’une époque révolue. Nous proposons une raison fondamentale pour laquelle le capitalisme parait être invulnérable en période de croissance, mais ne survivra pas à l’inéluctable décroissance.