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Sociale Démocratie et Sociale Ecologie sont souvent présentées comme deux sœurs, l’aînée épaulant la cadette de son expérience bien veillante. Mais si l’on prend en compte une sociale écologie authentique et non une copie plus ou moins verdie de la sociale démocratie les deux modèles sont incompatibles. L’une reste accrochée à la croissance, l’autre doit assumer le versant de la post-croissance.
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Les sociétés humaines, qui n’existeraient pas sans l’apport de l’énergie solaire, sont soumises aux lois de la Physique. En particulier la Thermodynamique apporte un éclairage singulier sur l’évolution de l’humanité des chasseurs-cueilleurs à nos jours et donne des clés pour appréhender le futur.
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Les aspirations au « grand soir » et « aux lendemains qui chantent » semblent bien être des marqueurs d’une époque révolue. Nous proposons une raison fondamentale pour laquelle le capitalisme parait être invulnérable en période de croissance, mais ne survivra pas à l’inéluctable décroissance.
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On observe un couplage entre le développement économique et les inégalités, d’une part, et entre le développement économique et la consommation d’énergie, d’autre part. On pourrait ainsi s’attendre à une diminution durable des inégalités si un jour, pour sa propre survie, l’Humanité devait consentir à la décroissance.
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Avec la droitisation générale de la société l'emblème historique de la République, Liberté, Egalité, Fraternité, s'est progressivement mué en : Liberté, Sécurité, Identité. Des aspirations qui marquent un repli vers les pulsions les plus archaïques des organismes vivants.
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Les sociétés humaines sont inégalitaires, stratifiées, hiérarchisées, avec des riches et des pauvres, des dominants et des dominés…Pourquoi ces différentiations, alors qu’une société avec des humains tous équivalents serait plus conforme au second principe de la thermodynamique ?
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Avec la révolution industrielle le monde est entrainé dans une accélération folle de la croissance, des rythmes de vie, des inégalités. Avant même les limites physiques et écologiques imposées par la planète, la civilisation n’est plus à même de supporter l’accélération du monde. On assiste à un essoufflement général, de l’épuisement de la croissance à la crise de la démocratie.
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Nous entrons dans l’ère de la post-vérité. Résultat d'une fracture cognitive, elle marque un décrochage d'une partie de la population d'avec la pensée rationnelle. La connaissance ne ruisselle pas et ses laissés-pour-compte votent pour le Brexit, Trump et Le Pen. La post-vérité, outil rêvé des nationalistes et populistes, apparaît comme un dégât collatéral du développement de la Raison humaine.
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Nous sommes sur une trajectoire incompatible avec la survie de notre civilisation thermo-industrielle. Changer rapidement de trajectoire pose un énorme défi pour des causes liées à
a) la Physique ( l'impact de l'homme sur la planète),
b) la Sociologie (les relations et constructions inter-humaines),
c) la Psychologie (les structures mentales des individus).
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La soif de conquêtes, la "gnaque" semble être une caractéristique essentielle de notre espèce. Elle a façonné l'Histoire des hommes en Histoire des guerres. Elle est un obstacle majeur à l'entente des nations pour affronter les problèmes écologiques. Mais c'est aussi ce qui permet à l'homme de se surpasser. Parviendra-t-il à dominer son désir de domination et sa soif de consommation sans limite ?