Historien, membre du Groupe d'histoire sociale (GHS), recherches sur l'histoire des sciences et des milieux scientifiques.
Montrouge 92120/ Les Vigneaux 05120 - France
« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation1…
du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique – La colonne Vendôme sera démolie. »
(Décret du 12 avril 1871)
À la suite du mouvement enclenché en Suède, en Belgique, en Australie et en Suisse, des étudiants français annoncent que la première grève pour le climat aura lieu vendredi et se répétera toutes les semaines. Affichant la solidarité avec les Gilets jaunes, ils donnent des devoirs à faire au gouvernement. (repris du site Reporterre)
Les droites veulent rendre « obligatoire la présence dans chaque salle de classe (...) de l’emblème national de la République, du drapeau européen et des paroles de la Marseillaise ». Faut-il y voir un nouveau signe de ce vent nauséabond qui se répand sur le pays : celui du chauvinisme identitaire, à l'offensive contre les « valeurs républicaines » ?
Dans la nuit du 6 au 7 février, Tamimou, jeune togolais, est mort d'hypothermie entre Montgenèvre et Briançon. La politique migratoire répressive mise en oeuvre par le gouvernement, au défi des droits fondamentaux des personnes, tue.
Un rassemblement s'est tenu samedi à Briançon. Des panneaux évoquaient les traitements subis par ces personnes lors de leur périple.
Le journal de Jaurès, l'Humanité, peut disparaître. Le gouvernement ne veut plus soutenir la presse qui lui "coûte un pognon de dingue". L'existence d'un "service public" de la presse, organisant la fabrication et la distribution des journaux, et permettant de les diffuser à petit prix sinon gratuitement, est la condition de l'existence d'une presse pluraliste.
Dans un précédent billet, j’avais rendu compte d’une « Assemblée générale sur un rond-point ». Et bien, voici une suite. Le mouvement est en devenir, une « identité » est née, il prend du sens, de plus en plus.
Une pétition nationale, adressée au président de la République, demandant le rétablissement de l'ISF, l’augmentation du SMIC et l'instauration du RIC (et d’autres réformes gravitant autour de ces trois demandes) peut contribuer à l’expression démocratique et sans filtre de tous les citoyens au sujet des réformes nécessaires.
L’activité journalistique et éditoriale du Média est trop négligée par nombre d’auditeurs et spectateurs potentiels. Ce billet se veut une contribution, modeste, à la sortie du Média du ghetto intellectuel.
Les gilets jaunes doivent organiser l’expression démocratique et sans filtre des citoyens eux-mêmes, de tous les citoyens. Une pétition nationale et citoyenne pourrait répondre à cet objectif. Elle permettrait de mettre le pouvoir exécutif au pied du mur.
Face à l'apolitisme proclamé des gilets jaunes et pour sortir de la fausse alternative Macron ou Le Pen, les forces associatives, syndicales et politiques anti-libérales doivent appuyer avec plus de détermination ce mouvement et constituer avec lui, d'urgence et sans préalable, un front populaire pour le pain, le partage et la justice.