Un sourire naît sur les lèvres. Comme une victoire sur le temps. En effet, un gain d’une heure. Un peu de rabe sur la grasse matinée du dimanche. Et du sommeil en plus pour les petites mains dominicales qui se lèvent pour courir ici et là. Juste un interlude sur l’agenda. Mais pourquoi se gâcher ce plaisir. S’accaparer une petite heure sur le calendrier. Profiter de ce « cadeau » du temps.
On peut rire de tout, sauf de ce qui ne me fait pas rire. Circulez ! L’humour c’est ce qui me fait rire. Le reste : que du gras. Vraiment pas drôle du tout. Voire raciste, antisémite, islamophobe, sexiste, homophobe, transphobe, grossophobe… Contrairement à l’humour qui me fait rire. Chaque individu et groupe à n’envisager le monde qu'à travers son petit angle de vue ?
Humiliation d’un homme très puissant. En colère impuissante. Impossible pour lui de briser son ennemi. Le réduire à néant comme tous ceux qui avaient essayé de s’attaquer à lui. Ce n’est pas n’importe qui. L’un des hommes les plus puissants de la planète. Plus de deux décennies qu’il dispose d’un pouvoir international. Comment pouvait-il subir une telle humiliation ?
C’est de la musique de beauf.La remarque fusa après mon propos enthousiaste.Première fois que j’entendais le terme beauf. Vraiment de la musique nulle à chier. Là; j’ai tout de suite compris.Blessé par le ton moqueur et le petit rire. A tel point que je décidais de ne plus dire que j’aimais vos chansons,Monsieur Eddy.Pour ne pas passer pour un beauf.Et me fondre dans l’intelligentsia lycéenne.
Être totalement pour. Et si ce n’est pas le cas ? On bascule dans l’autre rive. Laquelle ? La rive des entièrement contre. C’est la grande tendance de notre époque. Quand émettre le moindre bémol sur tel ou tel sujet vous fait basculer aussitôt dans le clan des méchants. Notre siècle sera-t-il le siècle de la pensée raccourcie ?
Une masse qui ne passait pas inaperçue. Mais sa grande carcasse était moins imposante que son regard. Un homme qui avait fait un choix. Lequel? Le choix que personne ne choisisse à sa place. Nous avons échangé nos coordonnées, en promettant de se revoir. Ça ne s’est pas fait.Comme on dit,c'est la vie. Perdure la beauté d’un très bon moment. Dans notre collection d’éphémères.
La phrase l’avait laissé sans voix. Sa grande répartie soudain inopérante. La phrase tournait en boucle sous son crâne. Le perturbant. Pourtant, il avait le cuir blindé. Habitué à encaisser toutes les sortes de colères. Nombre d’insultes et de menaces en trente années de métier. C’était une institutrice à la retraite de 69 ans. Pourquoi lui avait-elle balancé « Vous puez du cœur » ?
Toujours relevée. Pas la seule dans le même cas. D’autres ont chuté et se sont toujours relevées. Avec des visages différents et uniques. Des femmes se battant pour faire tourner la machine. Celle de leur famille. Et en plus du chantier à domicile, elles sont des petites mains de la machine du monde. Celle dont on se sert au quotidien. Des femmes le plus souvent seules. Avec leur solitude usée.
Et toutes les belles choses du monde?Indéniable qu’il y en a. On en voit aussi sur nos écrans. Certes pas souvent. La connerie humaine sait beaucoup mieux se faire entendre. Notamment avec les grandes gueules de certains médias et sur les réseaux. Malgré leur quasi-invisibilité,les belles choses existent.Même près de chez soi.Toutes les beautés de proximité.Pourquoi alors privilégier le sombre ?
Cette fiction est inspirée d’une émission de radio. Âmes sensibles, ne cliquez pas. Compréhensible que vous ne souhaitiez pas une nouvelle dose de noirceur. C’est déjà au menu de chaque jour sur nos écrans. Après cette terrible émission, on a l’impression que l’humanité n’a pas de mémoire. Et qu’elle nous ressert toujours les mêmes plats. Abominable et horreurs. Jusqu'à quand ?