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Arbre à gammes

Auteur de romans, nouvelles, pièces radiophoniques, animateur d'ateliers d'écriture...
À propos du blog
La chair est joyeuse et il reste beaucoup de livres à lire...
  • Moteur d'égarement

    Par | 1 recommandé
    Ne pas savoir semble être devenu un luxe. De moins en moins d’individus ne sachant pas. Il suffit d’un clic sur tel ou tel moteur de recherche; il est capable d’offrir un savoir que d’autres mettaient auparavant des décennies à obtenir. Voire même toute une vie d'étude. Parfois disparaissant avant d’avoir pu goûter le fruit de leur recherche. Ce n’est plus du tout le cas. Savoir est banal.
  • L'immunité poétique

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    Sale temps pour les poètes. Mais pas la première fois depuis la nuit des temps poétiques. La fiction et d’autres arts ont toujours eu un statut précaire. Nous avons nombre d’exemples. L’art et les artistes plus ou moins tolérés. Avec des censures visibles ou invisibles. Rien de nouveau. Les poètes et les autres artistes le savent très bien. Mais ils persévèrent. Contre vent et censures.
  • Perte(s)

    Par | 1 recommandé
    Avoir tout perdu. Même ce qu’on a jamais possédé. Une sensation souvent ressentie par les exilés. Comme si, en fuyant, ils emportaient avec eux toutes les « pertes cumulées » depuis le début de l’humanité. Ce qui tour à tour manque et pèse très lourd. Un sensation ressentie sûrement par d'autres exilés. Avec un exil moins visible. Qui sont ces «  porteurs de perte » ?
  • Enterrer les mots

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    Un lapsus de clavier revenu plusieurs fois. Depuis quelque temps, des morts perdent une consonne. La lettre erre, diraient les chercheurs de symboles. D’autres n’y verraient qu’un problème de frappe au km.Pourquoi pas en mors ou en mrts ? Chaque fois, c’est le r qui se fait la malle. Comme quand le téléphone nous propose des mots pour les textos. Des lapsus en lien avec l’actualité ?
  • Voleurs de beauté

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    Soudain, la beauté. Sûrement une fake news de plus. C'est fini la beauté et ses gains collatéraux. Désormais plus que de la merde et de la haine sur terre. Avec confusion et obscurantisme sans frontières. La pourriture de proximité et mondiale ne nous lâche plus. Et inversement. Nos corps jumelés à la planète entière. Jumelage de notre fin annoncée. Pourtant, la beauté est toujours présente.
  • Stade deux France ?

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    Pas la première fois qu’ils se rendront séparément au Stade de France. C’est même toujours comme ça. L’une et l’autre assistent au match dans des tribunes différentes. Notre Stade deux France ? La question qu'elle se pose. Chacun parmi les siens, en supportant la même équipe. Pourquoi sont-ils contraints de s’aimer en cachette? À cause de la pression familiale.
  • Bleu bonheur

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    Bleu bonheur. C’était la couleur de son regard. Jamais le moindre nuage entre les paupières. Une femme d’une cinquantaine d’années blonde aux cheveux courts. Elle ne sortait jamais sans son sourire. Le pire de la réalité ne semblait pouvoir la polluer. Une femme très joyeuse. Et détruite à l'intérieur.
  • Lettre à Fascisme

    Par | 1 commentaire | 1 recommandé
    Votre arrivée n’est plus imminente. Déjà présent. En tout cas, beaucoup de gens l’affirment. Votre présence dans l’espace public et les têtes. On parle très souvent de vous. Souvent en employant l’adjectif « facho ». Pourquoi Fasciste, vous écrire aujourd’hui ? Parce que j’aimerais en savoir plus sur vous. Ne pas me contenter de rumeurs ici et là. Qui êtes-vous réellement ?
  • Origine étoile

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    Contraint de s’arrêter. Pas la première halte depuis leur départ. Parfois de très longs moments. Des arrêts de plusieurs jours. Parce que la silhouette a soi-disant besoin de souffler. Se ressourcer. De temps en temps, il l’aperçoit par la fenêtre de l’hôtel. Rentrant à l’aube titubant d’ivresse. Et à plusieurs reprises accompagnée. Continuer sans la silhouette ?
  • Papy fait de la résilience

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    Requin est élu. Pas la moindre réaction de la chatte. Toujours aussi imperméable à la destinée du monde. Et à la connerie de notre humanité. Mais pas à ses croquettes. Parfois, j'envie sa capacité de concentration sur son estomac. Ne lui faisant des infidélités que pour son sommeil sur un coussin moelleux. J’ai poussé un soupir. Impuissant et résigné. Face à la connerie humaine. La mienne aussi.