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Toujours est-il qu’au bout de neuf ans de comptages très passionnants de slips dans les rayons d'hypermarchés, notre héros du business décida de démissionner et de devenir agent commercial, à son compte. Il commença par acheter tout le matériel qu’il jugeait indispensable : des portants à installer dans sa voiture pour les vêtements dont il se fournit à Paris, dans le quartier du Sentier,
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Au bout de trois ans, il acheta une maison avec sa compagne, prenant soin de lui laisser à rembourser l’emprunt souscrit pour neuf ans car, disait-il, il était pour sa part assis sur un siège éjectable alors qu’elle avait un emploi sûr, étant devenue fonctionnaire de l’éducation nationale, grâce à ses études.
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La première semaine, son nouvel emploi consista à visiter les clients sous la conduite de son directeur des ventes qui, le soir venu, allait coucher chez l’une ou l’autre de ses maîtresses, qu’il avait à la pelle dans des villes différentes et qu’il comblait de cadeaux, chaussures de luxe, parfums, fleurs, porte-jarretelles,
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Il était une fois un jeune-homme qui rêvait de devenir riche et, bien sûr, puissant. Son idée d’enfant, quand quelqu’un lui demandait ce qu’il voulait faire plus tard, question la plus bête qui soit à poser à un enfant, il répondait justement « jeune-homme ». Cet âge est non seulement sans pitié, mais aussi sans imagination.
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Coule la rivière, dispersant des bulles au fil de l’eau ainsi que mes rêves évanescents, comme passe la vie trop brève, comme fuient les heures, comme filent les nuages à travers ciel, comme à tire d’aile fendent les airs les hirondelles
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Avril en fleurs, avril en pleurs. Sans relâche, de l’Ukraine au Yémen, du Mexique au Soudan, l’Histoire déverse ses malheurs sur un monde à feu et à sang, des innocents tombent sous les coups de lâches
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Tu as renié l’homme que j’ai tant aimé en toi, depuis si longtemps, le personnage que je croyais voir en toi, mais que tu fis seulement semblant d’être au fil de nos longues années ensemble,
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Partir ! Partir loin des avrils glacés de Normandie, vers une île ensoleillée, une ville où le ciel reste bleu, où descendent, le long des murs chaulés qui réverbèrent la chaleur et la lumière de l’été, les touffes colorées des bougainvillées
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Jeune, tu avais la beauté du diable et je t’aimai au long des heures, des jours, des semaines, des mois, des années, en ton absence bien souvent.
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Je rêvais de soirs de paix, de tendresse, de bien-être simple, à l’heure des cheveux gris, après une vie trépidante et bien remplie. Je rêvais de nuits calmes et douces, de mots d’amour pour saluer chaque nouveau jour avec toi,