Musiciens, comédiens ou danseurs, ils sont en pleine détresse. Non seulement les réformes de l'Etat réduisent leurs ressources financières, mais Pôle Emploi les prend en joue. En usant de contrôles, intimidations et radiations en tous genres, il fragilise encore un peu plus le pouvoir d'achat, de professions nécessaires à la culture générale des citoyens.
Près d’Annemasse, le chimiste Allemand Bayer, géant pharmaceutique, s’apprête à céder son activité industrielle. C’est là, sur le site historique de Gaillard que se produisent des médicaments connus de tous comme l’Aspro, le Rennie ou encore la Supradyne. Face à cette décision les salariés ripostent.
Les salariés de l’Usine Fralib à Gémenos (13) près de Marseille luttent pour sauver les 182 emplois dans leur usine de production de sachets de thé, que le groupe de grande distribution veut fermer pour mieux délocaliser. Leur première réaction: trouver une solution alternative à l’inacceptable décision d’actionnaires lointains et maintenir la pression en observant ce 4 mai une nouvelle journée d’action.
Annoncer ou proposer des exonérations de charges, pour régler le problème du pouvoir d’achat relève de la pure malhonnêteté. Dans son dernier discours de Charleville-Mézières, Nicolas Sarkozy nous fait encore le coup de la recette miracle. Outre cette histoire de prime de 1000 euros, dont personne ne comprend vraiment le mécanisme, l’idée séduisante faite aux petits patrons est scandaleusement hypocrite.
Temple de la consommation aux allées clinquantes, le centre commercial de la Part-Dieu, au coeur de Lyon, cache en son sein une réalité bien moins brillante. Le dialogue social n’existe pas et la souffrance au travail est quotidienne, alors qu’on est là dans le plus grand espace marchand d’Europe en centre ville.
Aller encore un an. La course au pouvoir reprend de plus belle. Comme si elle avait été suspendue au cours des quatre années qui viennent de s’écouler. C’est tout le problème de ce pays et de sa classe politique. Le débat permanent peut se révéler nécessaire dans l’absolu, mais ce à quoi nous assistons depuis 2007 n’est en rien du débat politique. Quand avons-nous droit à cette simple question ; quel choix de société voulons nous faire ?