Par paul report
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En 2010 est intervenue l’avant dernière réforme des retraites dont la mesure phare a été de faire passer de 60 à 62 ans l’âge de départ à la retraite. A l’époque, Laurent Fabius, actuel président du Conseil Constitutionnel, était député de l’opposition : il n’a pas manqué de critiquer sévèrement cette mesure, et il en avait le droit. En revanche, aujourd’hui, il n’a pas droit à l’erreur.
Par paul report
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Le rôle du Conseil Constitutionnel est de dire le droit, pas de faire de la science politique. La situation en France est inquiétante et ses membres, pour la plupart non juristes, doivent s’obliger à oublier leur passé politique pour ne penser qu’au seul intérêt des citoyens, comme le veut la Constitution, et pas à celui de l’exécutif qui a franchi une borne interdite : celle du mépris du peuple !
Par paul report
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En ordonnant le passage en force de sa loi sur les retraites, sans vote des députés, et après avoir sciemment asphyxié tout débat sérieux au Parlement malgré l’hostilité du peuple exprimée haut et fort dans la rue, le Président Macron, approuvé têtes baissées par son gouvernement et des élus de droite dévoués à sa cause, a confirmé qu’il n’aime pas la France, pas plus que ses citoyens !
Par paul report
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Le triste spectacle qui s’est déroulé au Parlement, en particulier au Sénat, est celui offert par la droite française d’aujourd’hui, celle qui pense encore, comme l'exprimait avec dédain Maurice Barrès à la fin du 19ème siècle, « Que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance, voilà une condition première de la paix sociale » : mais c’est raté !
Difficile d’oublier cette plaisanterie de mauvais goût sortie publiquement de la bouche du Président Macron en personne : « Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du comorien, c’est différent » !
Par paul report
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Un sénateur se lèvera-t-il pour se révolter contre la méthode du gouvernement de faire passer en force son projet de loi, bâclé sur des points essentiels, en utilisant l’article 47-1 de la Constitution qui n’est pas fait pour ça ? Henri Guaino vient de déclarer que « si le Conseil constitutionnel ne sanctionne pas cette utilisation de l’article 47-1… il n’y a plus de Constitution » : il a raison !
Par paul report
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Il n’est pas nécessaire d’être juriste aguerri pour se rendre compte à quel point le gouvernement a trompé le Parlement : un peu d’attention et de bon sens suffisent pour comprendre que le projet présenté, truffé d’insincérités, repose sur un détournement de procédure calculé. Le gouvernement devrait cesser de désinformer, et retirer son projet. Mais comment expliquer que personne n’en parle ?
Par paul report
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Le ministre du travail a eu bien du mal à persuader les députés de la cohérence de son projet de loi sur les retraites, et c’est peut-être pourquoi il s’est mis à rechercher une inspiration en croisant sur une grille des mots destinés à le rassurer : il est vrai que ce projet confus, truffé d’informations tendancieuses et décidé à la va-vite au mépris de la Constitution, a de quoi révolter !
Par paul report
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Par une manipulation osée de l’article 47-1 de la Constitution, le gouvernement a choisi de faire passer en force sa réforme des retraites en empruntant la voie ultra rapide et juridiquement scabreuse d’une loi de financement de la sécurité sociale, qui plus est rectificative : or, dans le cas présent, cette procédure apparaît totalement inappropriée !
Le gouvernement a choisi l’épreuve de force avec les français pour imposer dans la précipitation une réforme dont l’urgence n’est pas démontrée, bien au contraire, et en passant sciemment sous silence l’impact négatif de cette réforme sur le bien-être des gens et sur l’explosion d’autres dépenses sociales qu’elle provoquera : il est temps de dire non à cette façon spécieuse de gouverner le pays !