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La grande distribution annonce des dizaines de millions de masques. Elle a décidé de les acheter. Pas l’État. Pénurie de masques, de blouses, d’anesthésiques, de tests, de lits : l’exécutif a tenu son cap, dépenser le moins possible. Il s’agit pourtant de notre santé, et de notre argent – celui de nos impôts, de nos cotisations sociales.
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Deux pays ayant une population du même ordre de grandeur, 51 millions d’habitant-e-s pour la Corée du Sud, 67 millions pour la France. Deux politiques différentes face au Covid-19. Avec comme résultat un nombre de mort-e-s dans un rapport de un à cent.
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Né à la suite d’une lutte commune entre exilé-e-s et militant-e-s en 2009 sur l’île de Lesbos, le site Welcome 2 Europe se veut un outil élaboré en commun au service des personnes sur les routes de l’exil. Pour ses dix ans, le site fait peau neuve avec un nouveau design. L’occasion de revenir sur son histoire.
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L’Union européenne fait de ses voisins et des voisins de ses voisins les relais de sa politique migratoire, du Sénégal à la Turquie en passant par le Maroc, le Niger ou la Libye. Elle y exporte notamment ses méthode répressive. En Tunisie, Rajabu Kilamuna, coordinateur de l’association Migrants sans frontières, en situation régulière, est enfermé depuis deux mois dans un centre de rétention.
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« Tout ira bien, c’est totalement sous contrôle »; « Ça va disparaître un jour, comme un miracle » : ce que Trump a dit en deux tweets, Macron l’a étendu sur une demie-heure avec son allocution du 13 avril. Pas de pénurie (donc ce scandale sanitaire va continuer) ; déconfinement à partir du 11 mai (sinon ce sera notre faute) ; Pas de crise économique. Ce lundi de Pâques, Emmanuel passe à la télé.
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Les pénuries se découvrent les unes après les autres, masques, blouses, anesthésiques, tests, sans que deux mois et demi après les premiers cas le gouvernement y remédie. Les effets du confinements sont limités par la pression pour que les gens aillent travailler dans les secteurs non nécessaires. Les morts dues à l’action incohérente ou à l’inaction du gouvernement s’accumulent.
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On pourrait penser que les réponses à l’épidémie de coronavirus relèvent de la médecine et de la santé publique. Or; dans un contexte où le ministère de la santé brille par son effacement et où toute instance fait de la politique sanitaire; ressort l’association entre maladie et péché, la mortification devenant un remède. Ce qui conduit à des mesures qui favorisent la dissémination de l’épidémie.
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Alors que l'économie mondiale roule sur les courbes descendantes vers l'abîme, j'ai trouvé le moyen imparable de devenir riche en ces temps de confinement. Par cet après-midi ensoleillé, j'ai décidé de le partager avec vous. En route pour la start-up nation.
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De la manière de transformer des réfugié-e-s en criminel-le-s : un exemple à Malte. Des exilé-e-s sauvé-e-s en mer par un cargo refusent d'être ramené-e-s en Libye. Le cargo les débarque finalement à Malte. Trois exilés sont poursuivis pour terrorisme. Une campagne internationale de soutien s'organise.
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Vous vous souvenez peut-être des histoires soviétiques, ces blagues qui faisaient rire des pénuries et de la bureaucratie des pays communistes. À l’heure où la Chine déverse sur l’Europe néolibérale des masques que celle-ci est devenue incapable de produire, revisitons certaines de ces blagues, et voyons comment elles éclairent peut-être le monde dans lequel nous vivons.