Daech n’est pas une seulement une organisation politique, militaire et terroriste basée en Irak et en Syrie qui piloterait à distance des djihadistes kamikazes en Europe pour châtier les Croisés sur leur territoire...
Thomas Pesquet, « l’envoyé spatial » de France-Info, qui, tous les samedis, fait un compte-rendu radiodiffusé de sa vie dans la station spatiale internationale, n’en a pas moins perdu de vue ce qui se passe 400 kilomètres plus bas, sur le plancher des vaches, sur ce petit coin de terre qui s’appelle la France.
La banalisation du Front national s’accompagne d’un abaissement de la démocratie française inquiétant, ce que traduit notamment le langage des medias, stations de radio et chaînes de télévision confondues, qui parlent des « deux finalistes » pour les deux candidats présents au second tour,
Par quelle anomalie, par quelle maladie de la démocratie française le Front national est-il arrivé aux portes de la présidence de la République française ?
Sur internet, les réseaux sociaux prennent dans leurs rets tout et n’importe quoi pour alimenter la machine à rumeurs. Véritable fabrique de fake news, c’est une mécanique virale qui contamine les esprits et infecte les consciences en véhiculant de la désinformation à grande échelle.
Dans la terminologie politicienne, il y a ce qu’on appelle « les éléments de langage », à savoir, la façon de présenter les choses par le discours, la manière d’envelopper les choses, autrement dit, l’emballage langagier qui, souvent, emprunte à la langue de bois.
Au soir de sa défaite, comme s’il avait du mal à se soumettre au verdict des urnes, le héraut de « la France insoumise », Jean-Luc Mélenchon pour ne pas le nommer, refusa de donner des consignes de vote pour le second tour, comme s’il s’en lavait les mains.