Cela m'avait paru sympa, ce petit documentaire co-produit par les internautes, en Cisjordanie, là où d'habitude on ne rigole pas beaucoup, et dont le tournage vient de débuter, mais qui a toujours besoin de vos sous.Hop !, je me suis dis, cela vaut bien un entretien sur mon blog, avec la réalisatrice, Vanessa Rousselot.
Début 2010 en Tunisie, on ne compte plus le nombre de militants des droits de l'homme et de journalistes à subir le harcèlement des autorités tunisiennes. Ramzi Romdhani, Zyad Fakraoui, Lassaad Jouhri, Zouhaier Makhlou, Radia Nasraoui...Le cas de Taoufik Ben Brik -journaliste et opposant dont la peine de six mois de prison ferme dans une affaire montée de toutes pièces selon ses proches et Reporters sans frontières a été confirmé samedi 30 janvier-, n'est que la face émergée de l'iceberg de la répression tunisienne.
Par Pierre Puchot
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Cela s’est passé mardi 12 janvier près de Belleville, à Paris. En retard pour la représentation qu’elle donnait le soir même, Rayhana, comédienne et auteure de la pièce A mon âge, je me cache encore pour fumer, marche à vive allure lorsque deux individus s’approchent d’elle pour l’asperger d’essence, l’un d’eux lui jetant ensuite son mégot de cigarette au visage.
Avec Neda, tuée par balles au cours des manifestations qui ont suivi l'annonce de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad en juin, et que certains auraient voulu voir consacrée prix Nobel de la paix cette année, Madjid Tavakoli est la nouvelle icône de la contestation du régime iranien.
«Ou est Taoufik Ben Brik? Pas dans la prison. C’est ce qu’ont affirmé les gardiens de la prison d’El Mornaguia, où il était incarcéré, aux deux avocats Mes Abbou et Laouini qui ont cherché à le voir.
Pour Mediapart, l'écrivain et journaliste algérien Mustapha Benfodil explique les motifs qui l'ont poussé à créer «Bezzef!» (Assez!), collectif d'auteurs et de citoyens (dont on peut découvrir les premières images ici sur Bezzzeftv) récemment formé en octobre pour dire «y'en a marre» au pouvoir algérien.
«Servir la soupe» tunisienne, les médias français ont toujours su faire. La palme de la servilité journalistique et de la désinformation revient ce mois-ci au mensuel Afrique Asie, qui tire à 43.000 exemplaires, et propose, avec son numéro du mois d'octobre, un hors série sobrement titré: «Tunisie: Pourquoi ça marche».