Ca y’est, c’est là. Enfin ! L’occasion de rentrer dans le dur dans cette aventure qui me fait bondir de mon lit tous les matins avec tant d’autres femmes et d’hommes depuis un an et demi.
Dans cette supplique bien insignifiante (de quoi se mêle t'on puisqu'on n'y comprend rien à la guerre, ou qu'on a déserté la question) sont présents tous les vies innocentes tuées dans tous les foyers de conflits, et en particulier ceux dans lesquels nous avons, ici, en France, une responsabilité politique et militaire.
Le référendum : fossoyeur des démocraties à venir.
Piège qui arrange tout le monde sur le peu d’espoir qu’il y aurait à attendre d’un acte II de la démocratie : les dirigeants se gargarisent de l’immaturité des citoyens et revendiquent de nous guider, et les gens cyniques et désabusés peuvent retourner glander confortablement devant leur télé : plus rien à attendre du côté de la démocratie.
Au fond, 2017 pourrait se résumer en une question : allons-nous encore être spectateurs et nous lamenter ensuite sur les réseaux sociaux pendant 5 ans, avec un pays qui s’effondre de manière accélérée, en détestant toujours un peu plus son voisin, son ami.e, son frère, sa soeur, celui qui ne pense pas exactement comme nous ?
Tunis. Août 2016.
Il y a des voyages qui vous marquent pour la vie.
La rencontre de ces femmes tunisiennes, comme des sœurs, engagées en politique sera de ces souvenirs gravés à tout jamais.
Je me trompe sûrement, mais après avoir essayé de comprendre à quoi pouvait rimer ce jeu éminemment dangereux qui consiste à attiser les tensions et jouer sans vergogne la carte du blocage et donc de la violence, j'en suis arrivée à la conclusion que le président de la République actuel est probablement en train d'abattre sa dernière carte avec le 49.3.