Nous avions déjà subi une tentative de révision constitutionnelle et l’inique déchéance de nationalité en plein état d’urgence sous Hollande, suite aux attentats terroristes du 13 novembre 2015. Résultat, une marque indélébile, une explosion de la majorité au gouvernement comme au parlement, on a vu le résultat.
La structuration de l’échiquier politique de « gauche » à « droite » ne me semble plus adaptée pour structurer nos combats pour défendre le vivant.
Un triptyque existe désormais avec ces 3 champs de force, où sont appelés à se transcender et à se dépasser les anciens carcans politiques.
Ca sonnait un peu comme une évidence. Qu’après toutes les marches pour le climat, les rapports accablants, après avoir pleuré de joie et d’admiration devant nos gosses qui se sont levés lors de leur propres marches, on allait être nombreuses et nombreux à revoter ou à voter EELV sans trop se poser de question. Je me rends compte que c’est encore vachement flou pour pas mal d'entre nous.
Alors qu’explose en France une demande sans précédent de démocratie de Nuit Debout, aux Gilets jaunes (assemblées réunies à Commercy), celles et ceux qui sont censés être au service de cette participation citoyenne, ne voient pas ou font semblant de ne pas voir, qu’une entreprise s’approprie et capte cette formidable émulation collective.
#GiletsJaunes, #NuitDebout, #NousToutes, #Criseditedesbanlieues, #leszad, mobilisations citoyennes dans tous les pans de notre société :
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les ministres, Mesdames et Messieurs les député.e.s, Mesdames et Messieurs les sénatrices et les sénateurs, il vous faut lâcher du pouvoir
Maintenant.
Petit texte présenté à un Tribunal des générations futures aux Halles civiques le 12 octobre dernier. Je fus la procureure d'un soir. Ca résonne fort avec ce que je lis sur la démocratie au lendemain de l'élection de Bolsonaro.
A lire uniquement si vous avez suivi les articles du Monde Diplo de cet été qui agitent la grande famille des écologistes français, si vous ne les avez pas lus, mon post de réflexions à voix haute va vous sembler très obscur… donc épargnez-vous ça ;-).
Le combat de nos vies ne saurait être personnifié, ni délégué à un quelconque sauveur.
Je veux dire à mes ami.e.s tristes de cette dernière séquence politico-médiatique que l’espoir vain qu’un homme puisse nous sauver est un leurre. ll l’a toujours été.
Ce combat est une lutte pour la survie humaine, mais aussi une lutte pour notre dignité.
Que transmettons-nous à nos enfants en pleine Coupe du monde au pays de Poutine, à suivre celle du Qatar ? Nous, le public, étions, sommes, serons hors-jeu. Un an après la grand messe présidentielle, comme les précédentes, la situation est comparable, accroissant notre sentiment d'impuissance à trouver des prises sur le réel. Renoncerons-nous à cette posture de spectateurs.trices ?
Sortir de l'impuissance, passer de la prise sur le réel individuelle à la transformation collective.
Retour d'un voyage au pays du communalisme le 13 juin dernier.
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