Avons-nous vraiment besoin de consacrer notre énergie à nourrir le fantasme d’un homme providentiel et à stagner dans une forme de névrose systémique ? On dit que le premier cap de la guérison est l'identification et la prise de conscience de la pathologie. Voilà, c'est fait. Nous sommes celles et ceux que nous attendions. Debout !
Il suffit de pleurnicher sur l’absentéisme des députés, aussi cruciaux que les votes la révision Constitutionnelle ou la fraude fiscale Respectons-nous et changeons le vieux disque rayé de nos récriminations. L'énergie dépensée à beugler nous empêche de mettre nos cerveaux au travail de solutions. Inventons d'autres règles du jeu. Expérimentons-les. On pourra difficilement faire pire.
« Je pense que [la consultation systématique des citoyens sur Internet] doit être un nouveau modèle démocratique et une nouvelle approche du Parlement » a défendu dans l’hémicycle le député Frédéric Lefebvre, auteur de l’amendement, avant de recueillir le soutien de parlementaires de tous bords : la socialiste Delphine Batho, le communiste André Chassaigne, l’écologiste Sergio Coronado.
Je vous recommande la lecture de ce lien ci-dessous, bonne lecture ;-).
“Il ne pouvait y avoir d’organisation trop rationnelle et d’explication stabilisée, parce qu’à chaque fois, il fallait reconstruire une nouvelle histoire, sans modèle préétabli, pour combler ce qui n’existait pas encore. Et oui, c’était fatigant. Oui, c’était passionnant. Oui, c’était quasi unique.” Paul Richardet .
Partage d'expérience ;-).
Pendant 26 heures, j’ai ressenti un sentiment étrange suite à mon éviction pour « usurpation d’identité » de Facebook. Je me retrouvais en dehors du bocal.
A quelques unes nous nous sommes rendues dans une salle de cinéma qui diffusait encore le film « Les Suffragettes ». Une heure et demi de coups au coeur. Nous sommes sorties de là sonnées (on l’était déjà avant de rentrer, il faut bien l’avouer).
Il nous faut quoi de plus ? Combien de mortes et de morts encore ? Combien de blessées et de blessés à vie ? Combien de messages de proches de victimes admirables, qu’aucun d’entre nous n’aurait été capable d’écrire ?