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Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité

Journaliste freelance, Chroniqueur indépendant.
Paris/ New York / Washington / Los Angeles - France-Usa
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  • Much Loved : menaces contre Nabil Ayouch et Loubna Abidar

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        Après la tempête provoquée par la diffusion de quelques extraits du dernier Film de Nabil Ayouch, "Much Loved " traduction américanisée  de "Zin li Fik" ne sera finalement pas projeté dans les salles de cinéma au Maroc.     La messe est dite...   Les autorités marocaines en concertation avec le Centre cinématographique marocain estiment que ledit film fait beaucoup de tort à la femme marrakchie et nuit gravement à l'image du pays.    Contrairement aux allégations de quelques langues de serpents qui jalousent la prospérité du pays, il n'y a pas de tourisme sexuel au Maroc. Tout bon connaisseur vous le dira: Les lois du pays sont très très sévères en ce sens.      Ceux qui contreviennent à ces lois finissent à tous les coups  derrière les barreaux. Et notable précision: les prisons marocaines sont loin de ressembler aux riads tant convoités.. Gare alors à vos fesses!     Ce que l'on reproche surtout à Nabil Ayouch est d'être allé trop loin dans l'approche du phénomène de prostitution qui fait certes des ravages dans la société marocaine laquelle société bien que permissive par endroits reste largement  conservatrice .     Les quelques extraits du film qu'on a pu voir ont choqué plus d'un, même parmi les gens qui ont pris la défense de Nabil Ayouch . Les actrices ont péché par  la mise en scène d'une vulgarité des plus criante,  la fiction dépassant par là même la réalité.      Certains passages n'étaient pas forcément nécessaires à la bonne compréhension du film et du phénomène abordé. On aurait pu se passer par exemple de la scène où Loubna Abidar met son doigt dans sa bouche, geste plus suggestif qu'un flash porno.        On aurait pu se passer aussi de la scène où l'actrice Loubna Abidar qui s'autoproclame professeur de danse (sérieuse ?!!)  exécute piteusement et très maladroitement une maalaya (معلاية) bien mieux orchestrée par de simples amatrices émiraties, Qataries ou Yéménites..   Comme prévu, la réaction du public marocain a été explosive. Les menaces et insultes pleuvent sur l'équipe du film. Des énergumènes se revendiquant de Daech ont lancé leurs fatwas à la con.. On plonge naturellement dans le ridicule tout ça parce que Nabil Ayouch appelle une chatte une chatte!    Certes, il y est allé un peu fort en voulant peut-être dénoncer la pratique du plus vieux métier du monde au Maroc. Mais cela mérite-t-il un tel acharnement, une telle chasse aux sorcières ?    Au lieu de crier sa haine contre un réalisateur qui fait commerce de ses films, ne vaut-il pas  mieux que chacun balaie devant sa porte en enjoignant à ses proches de ne jamais faire commerce de leurs corps ?  Les milliers de Marocaines qui s'adonnent aux plaisirs de la chair contre une poignée d'euros, de dollars ou de dirhams n'ont pas attendu Nabil Ayouch pour faire carrière en la matière.   Ayouch a juste focalisé ses projecteurs sur un mal de la société dont le Maroc est bien loin de détenir  l'exclusivité...