L'ampleur et la persistance des mobilisations contre le projet de loi de sécurité globale ont eu pour effet la semaine dernière de provoquer un genre de rétropédalage qui témoigne de l'embarras gouvernemental.
La désormais célèbre formule macronienne « quoi qu'il en coûte » n'a pas tardé à se traduire par « quoi qu'il vous en coûte », tant il est vrai que depuis des mois chaque fois que la question « qui paiera la note » de cette crise économique et sociale est posée, la réponse ne varie pas.
Deux actualités viennent se télescoper en ce début de semaine. D'une part, la fin des négociations sur le télétravail, d'autre part, la publication par la CGT de l'encadrement de son baromètre « Ce que veulent les cadres ».
À l’occasion du 25 novembre, journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Ugict-CGT, dans le cadre du travail engagé par la CGT sur le sujet, publie un guide pour accompagner l’encadrement dans la mise en place d’un environnement non sexiste.
On ne dira jamais à quel point banquiers et financiers sont créatifs. Voilà que des économistes de la Deutsche Bank viennent de pondre un rapport intitulé « What we must do to rebuild » (« Ce que nous devons faire pour reconstruire ») par lequel ils imaginent leur monde d'après.
Resté marginal alors qu'il avait pourtant fait l'objet d'une âpre négociation et d'un accord national interprofessionnel il y a quinze ans, le télétravail a fait une entrée fracassante dans nos vies le 17 mars dernier, à midi pile, quand les Français ont été brutalement confinés et pour beaucoup contraints de rester travailler à domicile.
Bataille difficile et caricaturale à ses débuts, le principe du droit à la déconnexion s’est largement démocratisé, à un tel point qu’il existe aujourd’hui en droit et qu’il est plébiscité par une large majorité de l’encadrement. Mais son application tarde à se concrétiser réellement, alors que la du télétravail en fait un enjeu central.
Jamais sans doute depuis l'instauration du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) par le gouvernement Juppé en 1996, le PLFSS aura été placé sous de tels auspices en raison de la double crise sanitaire et économique.
« Il faut continuer encore à apprendre, pour ne pas qu'ils gagnent. Sinon les terroristes, ils vont gagner, ils vont se dire : "on les a tués, et du coup ils ne veulent plus revenir". Au contraire, faut continuer à venir, faut pas lâcher. »
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