Où Christiane Taubira fait face aux questions de jeunes Girondins, et où La Réole commémore une histoire de la traite et de l'esclavage qui a aussi marqué l'arrière pays bordelais.
Où entre signature du compromis et remise des clefs de sa maison, l'auteure est en proie au doute, sur fond de grisaille hivernale. Patience, on emménage bientôt.
Où l'on part à la recherche aventureuse d'une maison correspondant 1/ à ses rêves 2/ à son budget, et où l'on apprend à parler l'immobilier. Et où miracle, on trouve la maison qui convient, bien que sans jardin.
La Réole, donc. Où l'on fait la connaissance d'un élu, d'un auteur de BD, de deux comédiens/metteurs en scène et d'un tiers lieux, d'un bar de sorcières et d'un bar à vins naturels.
Quatre ans après. J'ai changé de vie.
Un deuil et un héritage m'ont propulsé de précaire parisienne à propriétaire en Gironde, dans une ville de 5000 habitants, La Réole, au cœur d'une campagne terreau d'alternatives que j'ai envie de chroniquer, dans ce qui n'a aucune prétention sociologique, ni même rigoureusement journalistique: juste un récit sensible et subjectif.
Une réponse à Slavoj Žižek sur son analyse politique de la conclusion de Game of Thrones. Avertissement: cet article est sombre et plein de spoilers. (Et incompréhensible de toutes façons si vous avez tout manqué).
Présentée jusqu'à samedi 20 octobre à l'Echangeur de Bagnolet, Entre raconte l'histoire vraie d'un jeune Iranien qui a vécu 16 ans au terminal de Roissy, coincé dans l'absurdité kafkaienne du refoulement au frontière. La Compagnie Les Singuliers font de cette tragédie bouffonne un moment de grâce entre théâtre, danse et cirque. À voir absolument!
Ou pourquoi les anciens combattants de l’art et la culture sont totalement largués. À propos de "On continue à parler", samedi 23 avril à l'Épée de bois.
Arpentage subjectif, forcément, de la Lande de Calais: un concentré de monde où se concentrent la difficulté, la relégation, mais aussi l'énergie créatrice, la rage de construire et la solidarité.