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La pensée n’est pas linéaire. Elle galope, parfois libre, presque liquide, alors que d’autres fois, elle sursaute, s’échauffe, s’arrête, s’entête, tourne en rond, se contredit.
La pensée n’est pas toujours délibérée. Elle vit en arrière-plan, de jour et de nuit, prenant appui sur des odeurs ou des chants, des rappels discrets à notre conscience.
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Journal à deux voix, témoignant des écarts douloureux entre ce que le système recommande et ce que vit réellement un jeune aux prises avec des troubles autistiques.
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Dire ne suffit pas, promettre non plus.
Avoir des idées ne suffit pas, être bienveillant non plus.
Bricoler des édits ne suffit pas, obliger les institutions non préparées à les mettre en place non plus !
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[Rediffusion] S’il est un sujet complexe à aborder à propos du handicap, c’est bien celui de l’inclusion. Un terme qui se voudrait générique et détenteur d’une solution miraculeuse, mais qui n’est plus qu’un mot vidé de sa substance philosophique pour être converti en un slogan politique.
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Ce n’est pas l’inclusion à tout prix qu’il faut réclamer, mais des propositions pérennes qui placent en premier lieu le respect de la diversité, l’aide au cas par cas, le soutien de la différence, des projets de chacun et surtout, qui s’appuient sur la réalité et non sur un mirage politico-financier que d’aucuns font miroiter sans jamais agir une fois les urnes remplies puis remisées.
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Plus Théo progresse, plus son autisme passe inaperçu, non seulement aux yeux du monde, mais également aux siens. Nous ne pouvons que nous en réjouir bien sûr, car aujourd’hui les portes s’ouvrent devant lui et il parvient à se projeter dans un futur qui lui ressemble...
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J’étais musicienne et mère de 4 enfants, lorsqu’à 40 ans j’ai mis au monde mon fils Théo.
Ce que je ne savais pas, c’est qu’en vérité dans notre société, tout est mis en place pour accueillir la normalité, mais que, dès lors qu’on dépasse un peu trop des bords prévus, alors tout s’écroule.
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Je voudrais demander à tous les hommes de mon entourage de ne plus porter de jeans moulants. En effet, j'ai un goût prononcé pour les fesses masculines et leur vue m'occasionne toujours une montée de dopamine qui me transforme en tigresse. Je salive, perds mon sang-froid...
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Lors du rendu de sa méta-analyse, le docteur Laurent Mottron constate avec inquiétude, à quel point le diagnostic d’autisme a été dévoyé et ne reflète plus la réalité de ce trouble particulier. « Aujourd’hui, dit-il, il suffit d’avoir du mal à se faire des amis où être dérangé par l’étiquette de son vêtement pour être diagnostiqué autiste ».
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A toutes celles et ceux qui viennent haut et fort inonder mon espace de leur venin sans humanité sans chercher à savoir qui je suis derrière mon écran, qui se moquent du sujet sensible que je traite et de l’engagement qui est le mien… A toutes celles et ceux qui s’imaginent porteur de la seule vérité qu’ils entendent m’inculquer de force si besoin… A ceux-là je voudrais dire que je vous plains.