Blanquer a lancé une réforme du lycée général en promettant un lycée modulaire avec un choix étendu et une orientation progressive. Fiasco. Cette promesse n’était ni une solution pour les problèmes réels ou ressentis du lycée, ni réalisable. En revanche, la réforme rajoute du stress et renforce les biais sociaux et territoriaux et va conduire à terme à une destruction du potentiel technologique.
La réforme du lycée est un désastre annoncé. Les propositions d’organisation du lycée ont été décidées sans aucune analyse du besoin de l’élève ou du pays. L'unique but était d’arriver à un consensus entre les personnes ayant des positions à défendre de manière à diminuer les coûts. C'est irresponsable car cette manière de procéder a toujours rajouté des dysfonctionnements.
La commission Mathiot pourtant sur le baccalauréat général et technologique, a remis son rapport au ministre de l’Education nationale à Jean-Michel Blanquer. La proposition pour le baccalauréat me semble cohérente. Par contre la réorganisation du lycée s’appuie sur deux dogmes faux, montrant un manque de maturité sur le sujet qui ne peut qu’être fatal.
Une étude de l’IPP conclut que le passage de 24 élèves à 12 élèves sera bénéfique pour certains élèves. Personne n’en doute. Cependant, il y a des arrangements de présentation sur les conclusions de la note.
Le choix de Jean-Michel Blanquer à l’éducation nationale a un peu étonné. L’ancien DGESCO de Chatel était à la manœuvre lors de la suppression de la formation des enseignants et il n’avait pas laissé que des bons souvenirs. Il a aussi beaucoup réfléchi sur l'école.
L'égalité fille-garçon est dans les missions de l'école depuis plus de 30 ans. Pourtant, la formation du personnel enseignant et éducatif sur ce sujet est inadéquate.
Cet article décrit les enjeux de l'égalité fille-garçons pour l'éducation nationale, fait le point sur les rapports et établit des recommandations sur les actions qui devraient faire l'objet d'une attention de gouvernance..
Ceci billet explique les principes de l'économie réelle, et pourquoi les dogmes présentés par les journaux économiques comme la réalité, sont faux. Il est explique pourquoi les lois ne doivent pas être faites par quelques personnes dans la tour d'ivoire de Matignon ou de l'Elysée, mais par un travail de co-construction entre les députés et les services chargés de leur application.
La réforme du collège est justifiée par la nécessité que tous les jeunes aient les compétences et connaissances nécessaires pour trouver leur place dans la société en fin de Troisième, participer aux activités associatives et au débat public ou reprendre des études quand ils le souhaitent. Cette réforme est indispensable car aujourd’hui, le collège met en état de désespérance 20% des jeunes.
L'assemblée nationale a des positions pragmatiques et pertinentes pour l'orientation. Cependant sa vision du lycée s'appuie sur des dogmes faux. Ceux qui les portent supposent acquises dès la 5ème, les compétences de rédaction pour faire des hautes études littéraires, inutiles dans la vie de tous les jours. Il projette sur les jeunes un fonctionnement cognitif adapté qu'à 40% de la population.
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