Economiste, professeur de sciences économiques et sociales, et ancien Attaché de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
France
Dans le contexte actuel de la crise des dettes souveraines européennes et américaine, alors que certains n’écartent toujours pas l’opportunité de l’éclatement de la zone euro ou la sortie de certains de ses membres, l’impérieuse nécessité de sauver l’euro apparaît plus que jamais évidente.
Sous l’impulsion de la Grande récession mondiale de 2008-2009 où les pays riches ont connu une baisse historique de leur production industrielle et de leur PIB en volume par habitant, jamais égalée depuis la Grande dépression de 1929 (1), l’économie française a perdu plus de 350.000 emplois sur la période 2008-2009 et a recommencé à en créer frileusement en 2010 (+ 180.000).
Vous avez certainement pu remarquer que notre président de la République est déjà en campagne présidentielle depuis plusieurs mois. Il a commencé par agiter le chiffon sécuritaire, et maintenant, du «haut» de ses «bouffonneries» démagogiques, il nous la rejoue sur le thème du pouvoir d’achat, avec toujours la même fumisterie populiste et la même indécence, cette fois avec la prime sur les dividendes pour une partie des salariés du secteur privé.
Avec les difficultés récentes de l‘Irlande dans la gestion de sa dette publique, la crise des dettes souveraines dans la zone euro s’invite à nouveau à la table de l’actualité économique.
Afin d'accélérer la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) pour 2015, les dirigeants de la planète se sont réunis en sommet à New York du 20 au 22 septembre.
Depuis la contre-offensive monétariste de Milton Friedman à partir de la fin des années 50 face au keynésianisme, l'approche néolibérale n'a cessé de conforter ses positions pour vraiment triompher à partir du début des années 80. Ce triomphe s'est exprimé par de multiples visages dont cinq apparaissent comme essentiels.
Le taux de réussite au baccalauréat (proportion des admis par rapport au nombre de présentés), toutes filières confondues, est de 85,4 % en 2010, soit en légère diminution de 0,6 point par rapport au record historique des 86 % de 2009.