Par YVES FAUCOUP
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Lors de sa Fête de la Violette, dans le Loir-et-Cher, la Droite forte a réuni ce samedi ses militants qui étaient plus enclins à ovationner Nicolas qu’à applaudir « Boule et Bill » (Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, selon le propos d’un ténor de l’UMP présent, cité par Mediapart). Ainsi, sans vraiment déclarer l’ancien chef d’Etat innocent, ils en appellent à son retour, envers et contre tout, malgré toutes les casseroles qui font un fracas dans son sillage. Si, bons princes, ils lui pardonnent ses dérapages frauduleux, ils ne supportent pas les assistés sociaux, selon eux, tous plus ou moins fraudeurs.
Laurent Wauquiez est reparti en guerre contre l’assistanat et a accusé le gouvernement de laisser exploser l’Aide médicale d’Etat, alors que, s’il est vrai que celle-ci augmente, la fameuse « explosion » est due à un prévisionnel budgétaire trop bas. De son côté, Henri Proglio n’a pas seulement financé son épouse grâce à une Fondation EDF, qui promouvait l'insertion, mais il aurait déjà pratiqué de la sorte à l’époque où il dirigeait Veolia.
Les chiffonniers du Brésil, les sans-abri de Paris, le Droit au logement dans les HLM, du Modem au Secours catholique, l’économie sociale et solidaire honorée l’espace d’un instant, les mensonges des « experts » sur la dette publique, et retour sur Laurent Wauquiez et sa Droite dite sociale. Social en vrac n°30.
Direct 8 a diffusé le 5 novembre 2013 un documentaire de Farida Khelfa intitulé Campagne intime, sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, qui montre que ce dernier était contre des « limites » imposées à « la fuite en avant des dépenses » (publiques). Carla était pour…
Social en vrac n°29 : Ce n’est pas le RSA qui est élevé mais le nombre de bénéficiaires contraints à y avoir recours. Les arrêtés anti-mendicité prolifèrent avec les nouveaux maires qui préfèrent exclure davantage plutôt que s’attaquer aux vrais problèmes et respecter la loi qui incite à aider et à accompagner ceux qui n’accèdent pas aux droits fondamentaux.
Un vice-président du Medef joue les philanthropes tout en taxant de « supercherie » la fiscalité des entreprises. Un patron d’une agence de notation, ultra-libéral par excellence, joue un « rôle social » en banlieue. Et un Américain millionnaire cache des billets dans la rue. La philanthropie serait-elle une supercherie, sachant allier la pitié (et donc le mépris), le narcissisme du philanthrope et, surtout, le silence absolue sur les raisons de sa fortune.
Les corrompus se ramassent à la pelle, mais certains s’en tirent bien. Affaire Bygmalion, Fondation EDF, subventions à des associations fictives à Marseille : souvent, en toile de fond, une exploitation du thème de la « solidarité ». [L'avocat d'Alexandre Djouhri me reprochant un délit d'injures, réprimé par la loi sur la presse, je me suis résigné à "censurer" deux éléments de phrases de mon texte portant sur la Fondation EDF et Henri Proglio].
Arte diffusait le 7 juin un documentaire sur Les Derniers Secrets de l’armée en terre cuite (1), ces milliers de statues de soldats enterrés dans la région de Xi’an, en Chine, il y a plus de 2000 ans. L’Empereur Qin, qui voulait ainsi protéger son tombeau, est considéré comme le fondateur de l’Empire du Milieu. Chaque soldat a une physionomie particulière, comme si, pour faire plus vrai, le tyran avait tenu à « humaniser » son armée.