Un blog principalement consacré à la novlangue. Aux mots, expressions, discours, éléments de langage et autres éléments de décervelage et de manipulation, d'empêchement de penser, d'incitation à penser1…
dans "le bon sens", de légitimation de mesures et de projets iniques et anti-sociaux.
Chassez le naturel, il revient au galop, dit l’adage populaire. Sous les éléments de langage, rugit le vrai des pratiques, des objectifs, des faits. JP Delavoye vient d’en offrir quelques exemples sur France Culture à propos de la contre-réforme des retraites. Avec quelques lapsus qui ne font pas rire, qu’il faut prendre au sérieux. C’est du mentir-vrai.
Chassez le naturel, il revient au galop, dit l’adage populaire. Sous les éléments de langage, rugit le vrai des pratiques, des objectifs, des faits. JP Delavoye vient d’en offrir quelques exemples sur France Culture à propos de la contre-réforme des retraites. Avec quelques lapsus qui ne font pas rire, qu’il faut prendre au sérieux. C’est du mentir-vrai.
« Éviter les morts inutiles », a martelé la ministre de la Santé Agnès Buzyn lors de la canicule de fin juin. Un nouvel avatar de la novlangue et de la pratique politique du pouvoir actuel.
L'article 1 de la "loi Blanquer" s’inscrit dans la volonté d’empêchement de toute critique et contestation de l’idéologie et de la politique du pouvoir macronien. Elle rejoint les autres lois liberticides. Et si nous la retournions contre ses promoteurs?
L'article 1 de la "loi Blanquer" s’inscrit dans la volonté d’empêchement de toute critique et contestation de l’idéologie et de la politique du pouvoir macronien. Elle rejoint les autres lois liberticides de l'État macronien. Et si nous la retournions contre ses promoteurs?
E. Philippe a déclaré le 5 mars s’inspirer de l’économiste ultra-libéral Friedrich von Hayek. Il a précisé son ouvrage préféré : La Route de la servitude. Tout un programme, en effet. Mais servitude pour qui? Par quels moyens? Aux dépens de quoi? Hayek affirmait préférer un dictateur libéral à la démocratie. La référence de E. Philippe en dit beaucoup, en clair et en pratique.
Cornecul, a décrété M. Castaner! Poussé au cul depuis plusieurs mois par quelques médias non complaisants, le pouvoir utilise tous les moyens. Tentatives de dissimulation de preuves et d’actes délictueux, influencisme sur et utilisation de la justice, pratiques policières d’une violence inouïe, lois liberticides, armes dont certaines interdites. Et des mots, des expressions.
« Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un Gitan. Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan » a décrété le président dans un « entretien informel » (?!) au Point le 31 janvier. Il parlait de Christophe Dettinger, ayant « boxé » un policier lors d’une manifestation Gilets Jaunes. Trop fort, E. Macron, qui cause le gitan, la boxe et accuse une puissance étrangère d’ingérence intérieure.
« Qui veut faire l’ange fait la bête », selon le philosophe Blaise Pascal : les mauvais penchants ressortent. Qui veut faire Tartuffe se retrouve tête de pipe, individu laid, grotesque et borné selon le dictionnaire. Ainsi va E. Macron, sans honte ni vergogne, voulant « parler peuple », comme lui et ses souteneurs le vantaient quand il accusait des salariés licenciés de « foutre le bordel ».
Le mouvement social et citoyen actuel fait discuter, dans les familles, entre proches et moins proches. Il produit parfois des dissensus, des oppositions, ou éclaire des positions et des postures qu’il faut bien nommer : de classe et réactionnaires. Voici un exemple d’échanges au sein d’un « groupe d’ami.es et de camarades ». Ce texte en rend compte.